Nouvelle catégorie spécial mariage, spécial week-ends. Aujourd’hui, on commence avec les cadres réalisés pour les menus et qui ont également servi pour nommer les tables.

Nous les avons fait nous-même, c’est archi simple. Il faut juste un peu d’huile de coude (pour fixer les charnières).

Todaye* , je vais faire honneur à l’Australie! D’une part pour fêter la fin du Tour de France et le gagnant hautement australien et de deux pour finir cette semaine largement poétique avec Sarah Blasko.

Vous l’aurez certainement compris, cette jeune femme vient du pays d’Oz et débarque sur douce mise en scène avec un album doux, tendre et frais. Une découverte à la voix mélancolique et aux percussions douces qui nous entrainnent dans un voyage lointain juste en fermant les yeux.

L’album dont je vous parle s’intitule as day follows night et il est à un tout petit prix chez Amazon (6,99€), ce serait dommage de s’en priver !

Je peux vous dire que je l’écoute en boucle depuis quelques jours déjà et c’est un pur bijou. A écouter au moins une fois ! A la suite, vous trouverez le clip le plus mignon qui soit No Turning Back. Bon week-end !

J’ai enfin repris le temps de lire et en ce moment c’est ce petit bijou qui est entre mes mains tous les soirs. J’en avais déjà parlé ici il y  a bientôt un an et aujourd’hui je me rends compte à quel point je n’ai pas envie de finir ce livre.

C’est tout bête mais c’est une nouvelle qui ne compte que 82 pages et ça se lit super vite. Le problème, c’est que plus ça avance et moins on a envie d’y mettre un terme. C’est vraiment rare que je me retienne dans ma lecture mais là, pour une fois, j’ai vraiment envie de savourer chaque phrase énoncée, chaque détail de cet amour (platonique jusqu’à la page 48 en tous cas) entre les deux personnages principaux.

Ma pauvreté littéraire fait en sorte que c’est le premier ouvrage de Stefan Zweig que je lis mais il est sûr que ce ne sera pas le dernier.

Et pour la petite minute culturelle, c’est le dernier manuscrit de l’auteur; traduit que très recemment en français.

Pour ce qui est du résumé, Louis est muté au Mexique pour son boulot sauf, qu’entre-temps il tombe amoureux fou de la femme de son employeur. Amour réciproque qui sera séparé pendant neufs longues années. La nouvelle débute le jour de leurs retrouvailles dans une gare.

C’est bien loin d’être culcul-gnangnan, c’est juste sublime.

Mercredi dernier, sur le chemin vers ma nouvelle boulangerie d’appoint préférée, mon regard s’est arrêté sur la porte ouverte d’un immeuble avec pignon sur rue. Une cour intérieure se dessinait au loin. Il ne m’a pas fallu trois heures de réflexion pour franchir le seuil et m’y promener avec cet air émerveillé que je peux avoir lorsque je viens de découvrir un petit trésor caché dont j’ignorais l’existence.

Ce grand bâtiment composé de deux immeubles, chacun avec son grand escalier en marbre et vieille porte en bois d’une époque révolue, cachait une petite fontaine surmontée d’une statue. Des avocats et des médecins se partagent les lieux en grande majorité au vue du grand nombre de plaques ornant les murs intérieurs. Les boîtes aux lettres toutes dépareillées donnent un charme immense à ce coin visiblement beaucoup fréquenté…

Le seul point négatif finalement c’est le manque d’entretien des façades dont fait l’objet ce bâtiment. C’est vraiment triste pour un lieu ayant autant de cachet. Malheureusement c’est le cas de beaucoup trop de vieux immeubles à Grenoble.

Jeudi matin, tout juste levée, les yeux encore collés, je tombe sur un mot laissé par Cyprien (il le fait tout le temps et c’est notre petit jeu à nous.. la dernière fois, le ptit mot du jour se trouvait dans le micro-ondes sur l’assiette de crêpes gardées pour le ptit dèj ♥ ..Bref, je m’égare..)

Donc, ce matin-là, je tombe sur une affiche sur laquelle était marqué qu’une jeune chatte avait été retrouvée dans l’immeuble. Je regarde la photo (ouf, ce n’est pas un de nos minous, de toutes façons cela fait longtemps maintenant que ce ne sont plus des bébés chats ^^) et je lis en diagonale le mot de mon amour.

« M. G a trouvé un chat devant chez lui….. litière…croquettes.. loggia… affiche dans l’entrée…elle crache mais ronronne. Je t’aime ♥ « 

OK donc le voisin a trouvé un chat et il a la même souris griffoir que nous !! C’est étonnant, j’étais persuadée qu’ils n’aimaient pas les chats ces gens-là o_Ô Je suis perplexe par la nouvelle.

Je relis le mot bien comme il faut et là mes deux neurones décident enfin de bosser un peu:

« M. G a trouvé un chat devant chez lui. Je l’ai mise sur la loggia, avec litière (propre), croquettes et eau. j’ai mis une affiche dans l’entrée de l’immeuble. Elle crache quand elle te voit mais se laisse caresser et ronronne… Je t’aime ♥ »

Il y a un mois déjà, flou avait lancé la deuxième édition de son concours de pâtes. L’année dernière, j’avais parlé de mon arrière grand-mère paternelle italienne..

Cette fois-ci, ma cervelle hautement en ébullition a cherché pendant de longues journées comment élaborer quelque chose à la hauteur de ma folie et celle de flou … et même si je n’ai pas vu la vierge après tant de réflexions philosophiques, ma super ficialité a trouvé celui qui serait l’objet du délit pour concourir parmi toutes les recettes de cuisine certainement proposées. Alors d’idées farfelues en idées encore plus farfelues, j’en suis venue à créer un rideau de farfalles !

Ouh lala, pour fêter dignement le retour à la vie normale de ce blog, voici un immense gâteau au chocolat ! Cela faisait bien longtemps, je trouve, qu’il n’y avait pas eu de recette tout choco par ici .. Et puis vu le temps qu’il fait, ça ne se refuse pas, n’est-ce pas ?

Cette recette est issue d’un hors-série de Saveurs et si je l’ai choisie c’est parce que j’avais grandement besoin d’utiliser une dizaine de blancs d’oeufs (mazette, j’ai osé faire de la glace à la vanille maison pour essayer de faire revenir le soleil mais sans succès..!)

Bref, tout cela pour dire que cette recette tombait à pic.  Bon, par contre, pour 6 personnes qu’ils disaient, vous rêvez ! Ce gâteau est parfait pour une quinzaine de gourmands, oui, facilement …

Le plus drôle pendant les préparatifs c’est qu’après l’annonce faîte au monde entier, il y a trois phases:

1/ le rêve. Inspiration, projections, finalement tout ce qui est relatif au début et se résume à imaginer cette journée merveilleuse. LE plus beau jour de tous.

2/la relâche. Tout est plus ou moins noté sur papier, ordi ou dans la tête; les acomptes encaissés, les invités commencent à confirmer leur venue ou pas. On imagine le déroulement de la journée mais on a encore le temps donc tout va bien.

3/le gros bordel. La date approche et là tout se bouscule. Tout à coup on se demande si un décret interdisant les journées de plus de plus de 12 heures a été voté sans que l’on ne s’en rende compte tellement tout va vite. Il faut tout gérer en même temps: le traiteur, la robe, les chaussures, les invités qui n’ont toujours pas donné signe de vie, la cérémonie, la musique, l’ouverture du bal, la déco, la belle-mère, la mère, la nuit de noces, et puis tout le reste bien évidemment.

Toc toc toc, tu dors ? Ah oui, j’avais oublié les doutes qui surgissent au moment de s’endormir…

Pour notre part, tout cela, c’était de la gnognote à côté des 14 jours précédent notre mariage. Alors comme je sais que mes fidèles lecteurs adorent mes zapping de la poisse, aujourd’hui c’est cadeau. Et le précédent, à côté, c’était de la rigolade .. !

Donc, c’est fort en détails, en rebondissements et un peu en émotion. Par contre, ya même pas de gros mots, la classe, non ?

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Argh, j’ai un gros soucis avec mon pc en ce moment, du coup cette semaine je n’ai pas pu écrire autant d’articles que je l’aurais souhaité.. tant pis. En tous cas, sachez que j’en ai bientôt terminé avec la récap de notre mariage !!

J’ai pas mal tergiversé quant à l’écriture de cet article et puis la semaine dernière on m’avait demandé de montrer également les petits travers alors me voici lancée dans l’énumération des quelques déceptions rencontrées ci et là le temps des préparatifs et le jour de notre mariage. Parce que oui, tout n’est pas toujours rose et guimauve…

Allez, aujourd’hui, je balance !

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Notre mariage était tout en plein air. De la cérémonie au repas, du début à la fin. Et comment vous dire: nous n’avions aucun plan B. Et quand je dis aucun, c’est AUCUN ! Pas de tente, ni de chapiteau ni la possibilité de se cloîtrer chez ma belle-mère en cas de pluie. Rien.

Et jusqu’au dernier jour, j’ai eu l’ultime conviction qu’il n’était pas primordial de louer tout le nécessaire juste au cas-où. Démarche que certains ont catalogué d’irresponsable mais sur ce point et je l’ai utilisé comme un mantra durant tous les préparatifs, je savais au fond de moi « qu’il ne pleuvrait pas » ! Je sais que c’est fou et peut-être que puisque c’était mon voeux le plus cher, je l’ai payé en perdant autre chose mais je ne regrette à aucun moment ce choix judicieux de ne pas investir dans cet équipement par simple peur.

D’ailleurs, sur ce point, la location coûte beaucoup plus cher que l’achat et puis il aurait fallu non seulement revoir toute la décoration mais aussi prévoir une assurance spécifique en raison des pins et des chênes…

Et puis, est-ce que la pluie aurait vraiment tout gâché? Non, je ne crois pas. Je pense que ça aurait certainement détendu l’atmosphère et donné un peu de pétillant à cette journée. Il est clair que nous ne le saurons jamais. Cependant, il y avait un gros facteur: la lune.

Après la cérémonie, nous sommes partis avec nos témoins faire quelques photos dans un coin que j’adore et qui se trouve très près de là où habite la famille de Cyprien. Il va sans dire que le trajet à été plus rapide que de réussir à nous extirper des invités ravis de nous parler pendant le goûter-cocktail ! Le plus drôle, c’est qu’à chaque fois que l’un de nous arrivait à sortir du petit bois, un autre repartait pour x raison … La séance a donc commencé devant la maison de Cyp et s’est terminée dans les vignes de l’autre côté du domaine familial.

Une fois débarqués sur le « hot spot » en question, ce moment nous a permis de nous défouler un peu. Une manière d’apprécier le simple fait que le plus dur était derrière nous et que le meilleur était à venir. (la réalité fut autre mais au moment présent, c’était le cas..)

J’ai adoré cette séance bien que ce n’est pas facile de s’habituer à se faire mitrailler lorsque l’on est 1/ pas trop sûr de soi et que l’on ne se plait pas 2/ hyper fatigué et donc pas très réactif ..

N’empêche, à un moment donné les gars ont commencé à faire les couillons et j’étais pliée en deux tellement ils me faisaient rire. Je vous ai fais un petit gif pour retranscrire cette tranche de vie qui me redonne le sourire encore aujourd’hui. (je vous demande de l’indulgence, c’est mon first one, les retouches sont bof et j’ai eu la flemme de tout refaire depuis le début..)

Vaste sujet quant au choix du photographe. L’histoire est un peu longue mais promis, je ferai de mon mieux pour ne pas vous endormir !

Dès le début, je savais que ce serait LE budget. Non seulement parce que je suis fana de belles images de mariages comme celles que l’on peut trouver sur des books anglo-saxons et américains mais aussi parce que pour moi, c’était vraiment très important d’avoir un concentré de détails de cette journée. Quelqu’un qui serait capable d’immortaliser tous ces moments-clés, l’émotion et la joie à ma place. La mariée qui prends les photos elle-même, même pas en rêve, il fallait que je trouve LA personne digne de confiance qui saurait retranscrire par son travail tout ce que la chieuse que je suis n’aurait pas l’occasion de voir et avait envie de retrouver dans les fameux clichés. Et d’emblée, exit les photographes kitsch d’un autre temps si vous voyez de quoi je parle …

Quant aux tarifs, je savais très bien que ça ferait peur à Cyprien surtout que notre budget était très limité.. mais le talent se paye, ne l’oublions pas.

Voilà un autre point sur lequel nous avons « bossé » des mois sur tous les détails possibles. Imaginer le buffet des desserts a été pour moi, une des choses les plus chouettes à faire (en plus de la déco du mariage et tout le reste..). Le but était de boucler la boucle. Proposer un éventail de douceurs et ainsi finir la soirée en apothéose. Telle était notre souhait. Commencer ce mariage avec le conte de la Princesse au petit pois et le terminer avec un recueil plein de gourmandises à en faire pâlir la sorcière de Hansel et Gretel …

J’aurais pu intituler cet article: Le jour où Kiloutou a merdé mais non, passons.. Il n’était pas possible de brancher l’ensemble des pierrades sur le réseau électrique de la maison** donc il était prévu dès le début de louer un groupe électrogène. Sans oublier l’éclairage et la sono ..

Et là, rien de plus simple, il suffit de tout conclure avec Kiloutou. Le groupe électrogène vous sera livré chez vous et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes…

Mais non, J-2, 8 heures du mat, vous êtes en train de revoir le programme de la journée: création des branchements pour l’éclairage et finitions des toilettes. Vous êtes pas mal en retard sur le planning mais plutôt confiants puisque le plus gros est derrière vous. Oui, tout va bien jusqu’à ce que vous répondiez au téléphone.

« _ Monsieur Cyprien ? Bonjour, c’est Kiloutou à l’appareil. Je vous appelle pour confirmer la location du groupe électrogène. Eh bien sachez que le loueur précédent ne veut pas le rendre et donc vous êtes prié de trouver une autre solution. Merci bien et bonne journée! Au revoir. »

Voilà. Le jour où Kiloutou a merdé alors que nous avions réservé depuis fin mars; 53 heures avant notre mariage. Là, à cet instant même, il vous semble que tout s’effondre. Pas de groupe, pas d’électricité, pas de pierrades, pas de repas, pas de musique.

(petit article coup de gueule)

Avant toute polémique (sait-on jamais) je vais parler de mon expérience dans les Bouches du Rhône et le Var. Sujet épineux puisque le vrai fond de commerce des traiteurs sont les mariages. Et en Paca, le marché ne connaît pas la crise. Oh que non.  Orange, SFR et Bouygues, à côté, ce sont des petits joueurs si l’on a envie de parler « d’entente cordiale ».

Pour avoir reçu une quantité incroyable de devis et de menus, je peux vous dire que j’ai encore de quoi écrire des brouillons pendant très très longtemps. (vive le recyclage..)

Tout cela pour dire  que j’en ai vu/lu des menus qui n’en finissent pas et dont les tarifs sont plus que proportionnels au nombre de plats proposés. Des buffets campagnards décorés avec de la paille et autres fleurs estivales et accompagnés de cigales, tapenades et autres spécialités provençales. Le trou normand et la fameuse pièce montée accompagnée de la pyramide de macarons so 2007 à Paris mais so 2012 à Marseille. Le Vin d’Honneur indétrônable et j’en passe..

Non, parce que si au moins ça donnait envie, je comprendrais pourquoi cela est si cher mais quand les photos sont loin d’être attrayantes, que les trois crevettes gisant sur l’écrasé d’avocats semblent s’ennuyer ferme et par conséquence autant que moi devant une assemblée se nourrissant des paroles d’un gourou quelconque…  Il y a de quoi s’arracher les cheveux et pleurer.  Ou gagner au loto. Ou habiter à Paris et avoir un très grand réseau de connaissances… Ou tirer un trait sur un repas qui sortira de l’ordinaire. Et là, je parle juste de quelque chose différent du classique menu sans même évoquer l’option « originalité ». Parce qu’en France, on peut toujours rêver.

« Mademoiselle, en France, c’est comme cela et pas autrement! », m’a t-on dit ..

Semblant de tagliatelles maison d’après cette recette de flou. Prêtes en 45 minutes. Sauge, ail, parmesan. Un pur délice. Bon dimanche tout le monde !

P.S.: ceci n’est pas ma participation à son super concours de pasta…

Voici un de mes meilleurs souvenirs de cette soirée. Les masques sont tombés entre les mains d’Ödland et nous avons eu droit au bal le plus drôle de l’histoire.  Gros moment de fou-rire, je peux vous l’assurer. C’était absolument hilare ! Allez, je vous laisse avec Lady Gaga, Queen Elizabeth, Harry et les autres !

P.S.: J’ai trouvé ces masques sur le net, dès que je retrouve l’adresse, je vous en fais part !

Après avoir tergiversé pendant des jours et des nuits, c’est par une journée de décembre, que j’ai fini par contacter Lorenzo Papace dans l’idée d’inviter Ödland à notre mariage.  Point de doutes sur cette envie qui, au fur et à mesure que j’y pensais et que j’étayais des plans pour exposer mon projet à Cyprien, confortait cette petit voix intérieure qui me faisait comprendre que si ce n’était pas inné c’était sûrement inscrit dans ma destinée…

J’y vais certainement fort, j’en conçois. Mais je peux vous dire que pour moi, c’était tout vu. Ödland ferait partie de notre mariage. Un point c’est tout. Il le fallait (et je ne dis pas cela en termes de grande capricieuse ) mais simplement parce que depuis que j’ai découvert ce groupe, il fait partie de notre vie de tous les jours. (sans oublier toutes les fois où j’en ai parlé ici =>il suffit de cliquer sur le tag Ödland pour s’en rendre compte..!) Ödland-ci, Ödland-çà, etc. Et pourtant, je ne me considère pas comme une groupie transie !!! Loin de là.

Non, Ödland nous fait tout simplement rêver et nous transporte à chacune de ses chansons. C’est une bulle de poésie et de douceur qui nous éloigne du train-train quotidien et de la réalité sans état d’âmes.

Imaginez ma réaction lorsque Lorenzo m’a écrit pour me dire que tout était parfait, ils étaient tous les quatre disponibles, etc. J’ai littéralement fait des bonds de joie dans tout mon appartement tellement j’étais heureuse!! Et puis j’ai gardé ce concert secret pendant des mois et des mois. C’était mon bonheur personnel que de savoir qu’ils venaient jouer leurs merveilleuses chansons en ce 28 mai.

Je ne vais pas vous mentir: j’ai hâte d’en finir avec tous ces articles. Je sais bien que vous êtes toutes et tous ravi(e)s d’en savoir toujours plus et je vous remercie du fond du coeur pour tous vos adorables messages qui NOUS touchent beaucoup (à Cyp et à moi) mais je ne prends aucun plaisir à ressasser ces souvenirs de cette journée qui se devait d’être merveilleuse. Car pour NOUS, ce fut de loin l’enfer. Du début à la fin.

Et ce serait vous mentir que de vous dire que j’adore parler de notre mariage sur mon blog. Certes, me rendre compte à quel point nous avons fait un travail titanesque et vous lire le dire me permet d’ouvrir les yeux (moi la fille ultra pas-sûre d’elle et surtout hyper exigeante et perfectionniste) mais tout cela m’attriste énormément car nous n’en avons pas profité. Et donc écrire un article quotidien depuis trois semaines a été un énorme exercice pour moi dans la mesure où toutes ces émotions ressenties refont surface à chaque fois.

Bref, sans transition, aujourd’hui je vous ai concocté un article fourre-tout avec au programme des fleurs, des petits pois, des sucreries jolies et notre photobooth à nous .. !

Souvent la cérémonie laïque est l’alternative pour ces couples athées qui ne veulent pas se marier à l’Eglise. C’est un peu l’étiquette principale « qu’on » lui donne. Il y a aussi une croyance populaire qui la compare tout de suite à ces mariages américains. Sauf qu’aux States, les courants religieux sont très nombreux et contrairement en France, il est tout à fait permis de se marier religieusement dans des lieux publics. D’où le nombre incalculable de fois où l’on peut voir des unions célébrées dans des parcs, jardins familiaux, bateaux, etc.

(Se faire ordonner prêtre sur le net comme un certain Joey est aussi une des possibilités mais ce n’est pas le sujet du jour..!)

Edit: Sont aussi concernés tous ces couples qui s’aiment mais qui n’ont pas encore le droit de se marier légalement. Finalement, pour eux, cette possibilité est déjà un + lorsque l’on souhaite s’engager.

Il y a également ces nombreux couples mixtes qui ne souhaitent pas se convertir et puis aussi ceux qui se marieraient bien religieusement pour faire plaisir à tante Janine, grand-mère Magalie et à Maman {qui font partie de la vie paroissiale du village} mais faire les singes dans un site sacré les dérange énormément rapport au manque de respect total..

Depuis peu, une nouvelle issue est possible et fait son chemin petit à petit: il s’agit des célébrations mixtes de mariage. Un curé + un rabbin; un rabbin + un pasteur, un pasteur + un imam, etc. Toutes les combinaisons sont possibles tant que l’on est suffisamment ouvert d’esprit pour organiser un tel évènement sans passer par la case conversion et/ou abandon de sa foi.

En France, c’est encore difficile mais gardons espoir pour que cette alternative soit plus reconnue qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Dans notre cas, il y a encore trois ans, j’aurais fait le sacrifice de me marier à l’Eglise pour faire plaisir à ma belle-famille hautement croyante, pratiquante et active au sein de la paroisse. Et puis, non. Faire le singe pendant une heure et demie ne me semblait pas être le bon choix. Car les croyances de mon homme ne sont pas les miennes.

Organiser une cérémonie non religieuse fut alors notre meilleure option, en plus de cette envie de célébrer notre mariage entourés de nos êtres les plus chers.