Mai est passé super vite et je me rends compte que même si j’ai lu pas mal de trucs, un seul roman fait partie de la sélection du mois: celui du club de lecture !

Mais au moins, j’en ai profité pour essayer de nouveaux mags. Sans vouloir faire ma rabat-joie, il y a cependant quelques déceptions dans le lot, je vous laisse tout découvrir à la suite.

P.S.: je m’excuse platement pour la qualité des photos, je les ai prises à la va-vite. Je me rattraperais le mois prochain, promis !

On commence par The Good Life: nouveau magazine masculin hybride. La première de couverture annonce un mag super intéressant et cerise sur la gâteau, aussi bien pour un mec que pour une jeune femme comme moi, super curieuse.

Sauf que c’est ultra compact, écrit en tout petit, plein de pubs. Je l’ai trouvé très convenu. Parfait pour les hipsters parisiens en fait. Aucune originalité au niveau de la mise en page et de l’édition.

Conclusion: énorme déception !

Esprit Yoga est récent aussi. Il suffit de lire les en-têtes: au programme, ce sera du yoga, du yoga, de la forme et du bien-être. C’est chouette, me direz-vous. C’est un mag vraiment bien fait pour peu que l’on s’intéresse au sujet premier: le yoga. Nouvelles postures, recettes de cuisine, parcours divers de gens adeptes à ce mode de vie. Sauf que, personnellement, je ne suis pas encore assez à fond dedans pour l’apprécier à sa juste valeur.

Conclusion: J’ai aimé. Mais ce n’est pas lui, c’est moi qui va pas .. ^^

NEON – Je vais vous le dire tout de suite: c’est mon CHOUCHOU !! Je l’ai acheté car sa première de couverture m’a tout de suite tapé dans l’oeil. La photo est magnifique mais dès le premier regard on a la sensation qu’il y a quelque chose de différent avec ce mag. BINGO !

Les articles sont supers intéressants. C’est abouti, recherché et bon enfant par la même occasion. Il y a un je-ne-sais-quoi qui fait que 1/ c’est le magazine qu’on aurait pu écrire avec une bande de potes 2/ c’est le magazine qu’on attendait depuis des lustres sans jamais oser le créer.

La mise en page est originale, les pubs discrètes, l’édito optimiste et enjoué. En gros, on dirait presque la version papier de « douce mise en scène » ;) (mes chevilles vont bien, si ça peut vous rassurer !).

Conclusion: J’ai a-do-ré !! Je pense même m’y abonner d’ici le mois prochain ou la rentrée. (Par contre, c’est pas sûr que j’adhère à la mode de manger des insectes au chocolat, faut pas pousser quand même ! ) ^^

On va être honnêtes, je n’ai pas acheté Vendre ses photos de Joëlle Verbrugge pour apprendre à faire de l’aviron ! Tout est dans le titre.

A force de vous entendre dire que mes photos sont magnifiques, l’idée me trotte dans la tête. Sauf que j’étais loin d’imaginer (du moins avant de lire ce bouquin) que les choses sont d’autant plus compliquées en France dès que l’on souhaite sauter le pas !

Ce qui finalement est assez décourageant puisque les statuts sont divers, en fonction de ce que vous désirez faire avec vos clichés. Ce n’est pas pareil de céder les droits d’une photo que de vendre un livre de photo sur le net, de couvrir un évènement (à titre d’exemple le plus néophyte: les photos du mariage de ta meilleure amie) ou le simple fait d’utiliser ses photos pour illustrer des piges sur le web ou sur papier.

Bref, comme j’ai tendance à le dire: vive la France, vive son administration merdique, vive le bidouillage faute de mieux.

Conclusion: ce livre est vraiment très bon si vous souhaitez apprendre tous les renseignements juridiques pour vendre vos photos. Par contre, comment faire pour organiser une exposition ou vendre ses photos, faudra chercher ailleurs.

Pour ma part, je suis encore plus perdue qu’avant ma lecture.

Kathryn Hawkins a créé un super recueil pour tous ceux et celles qui désirent faire de leur balcon ou loggia, un merveilleux potager ; même si vous n’avez pas la main verte !

Du balcon à l’assiette est une véritable aide pour tout savoir sur ce que vous pouvez planter ou pas. Les explications sont très claires, c’est parfait. En plus, il y a même des recettes en fin d’ouvrage, de quoi ravir les papilles. (Surtout ne perdons pas le nord, après tout, on parle bien de bouffe !)

Conclusion: Il est parfait. (Pour info, j’ai acheté mon exemplaire à Nature & Découvertes..)

Livre du Club de lecture :

Le mois passé, nous sommes partis à Melbourne avec La Gifle de Christos Tsiolkas. Un pavé de 600 pages dans lequel une famille et leurs amis se déchirent à cause d’une gifle donnée à un gamin par l’un deux.

Ce livre a eu énormément de succès en Australie et du coup a été traduit en français, à fait beaucoup parler (en bien) et c’est tout. Pour être honnête avec vous, deux choses:

• je reste persuadée que son succès australien est dû au fait que les premiers concernés ont été mis au pied du mur avec ce recueil qui pointe du doigt les travers de la population australienne; où se mêlent diverses ethnies mais parmi lesquelles le racisme est omniprésent dans leur vie de tous les jours. (en gros, les gens ne sont pas hypocrites comme on peut l’être en France.)
• je reste persuadée que son succès en France est dû à cette découverte de la société australienne actuelle. Parce que finalement, on en entend pas beaucoup parler de ce pays. Il fait rêver, çà oui ! Qui donc n’aimerait pas y passer des vacances, faire un road-trip en van (Coucou Nuria !) et faire du surf pendant tout l’été alors que ça caille chez nous .. Voyez, pour moi, l’Australie, c’est Bali version British en bien mieux ! Donc oui, apprendre que les locaux sont ultra racistes et ne peuvent pas se piffer entre eux, ya de quoi tomber de haut ! Bouh les vilains !

Sauf que ce livre est un vrai déchet. Si vous voulez vraiment en savoir un peu plus à ce sujet sans vous coltiner 600 pages vides de sens, je vous recommande plutôt d’acheter J’irai dormir chez vous, Carnets d’un voyageur taquin d’Antoine de Maximy.

Conclusion: Je n’ai pas aimé, je me suis forcée à le finir pour rien. Livre sans intérêt. Style d’écriture catastrophique.

See you next month les amis !

En ce mois d’Avril, la sélection est minime. J’ai lu 5 livres en tout mais finalement je ne vous parlerais que de ces deux petits bijoux. Le premier: Cercueils sur mesure de mon cher ami Capote; ainsi que la sélection du Club de lecture: Rosa Candida d’Audur Ava Olafsdottir. (Ne me demandez pas de prononcer de vive voix son nom de famille, il me semble que c’est d’autant plus compliqué que le fameux volcan qui aime taquiner les compagnies aériennes .. !).

Concernant les trois autres, je préfère me laisser le temps d’assimiler le poids des mots. Donc ce sera pour une prochaine fois.

Cercueils sur mesure - Deuxième oeuvre de Capote que je lis et j’aime toujours autant son style. Je peux dire dès à présent, qu’avec Zweig, il fait partie de mes auteurs préférés.

Cette fois-ci, Truman nous narre le « Récit véridique non romancé d’un crime américain » . Comme vous pouvez le voir sur la photo, c’est court: en un week-end c’est lu. En une nuit pour les plus impatients du dénouement.

Cercueils sur mesure est donc un thriller, avec des meurtres non élucidés et un suspect aimé de sa communauté. Le comble !

Je ne peux décidément pas vous en dire plus si ce n’est que pour deux euros, vous passerez certainement un très bon moment.

Conclusion: J’ai vraiment aimé l’histoire en soi, j’ai plus qu’adoré Capote.

Livre du Club de lecture:

Rosa Candida - Quand j’ai découvert la sélection du mois, j’ai été agréablement surprise puisque une fois de plus nous avions la chance de voyager et faire connaissance avec un nouvel auteur. Cette fois-ci, il s’agit d’ Audur Ava Olafsdottir, tout droit venue de Reykjavik, en Islande.

Je ne vais pas y aller par 36 chemins: ce livre est un petit bijou. J’avoue, j’ai mis du temps à comprendre le fin mot de l’intrigue car le récit est brodé de merveilleux détails sur la vie du personnage principal tout au long de son parcours en Islande et à l’Etranger mais, et c’est bien là le petit plus de cette histoire, c’est que cette lecture est un subtil mélange de délicatesse et d’apprentissage de la vie.

C’est poétique à souhait.

Rien n’est calculé, les personnages secondaires sont attachants bien qu’intriguants au premier abord. Enfin un livre qui se lit tout simplement par plaisir.

Conclusion:  j’ai adoré !!! P.S. : Il aura fallu attendre Avril pour que je sois absolument ravie quant à la sélection du fameux club de lecture !! ;) Alléluia !

Yeah, j’ai enfin le temps de faire cet article !! Alors, pour ces lectures du mois de mars, rien de super excitant mais il y a de quoi vous aiguiller si vous allez à Londres ou si tout simplement vous êtes un(e) amoureux de la NY Européenne.

Au programme, deux guides de voyage, trois magazines et le livre du club de lecture que je suis. Bon, j’avoue, l’auteur est canadienne et l’histoire se passe à Vancouver donc comme le Canada est encore membre du Commonwealth, nous sommes d’accord pour dire que je ne triche pas, pas vrai ? ^^

Le Cartoville de Londres, édition 2012.

Pour qui est une gourde de ma catégorie, ce guide est parfait. Pas tant par les adresses données car finalement je n’en ai essayé aucune mais pour les plans de la ville qui me furent bien utiles. De toutes façons, je suis fidèle aux Cartovilles, donc vous ne m’en ferez pas dire du mal…

Pour un we, c’est parfait.

Graines de Voyageurs – Londres. 

Voici un guide pour enfants dont j’avais entendu parler chez Fabienne du blog Lost and found in London. C’est donc pour des enfants, c’est super bien expliqué, j’ai appris plein de choses et il m’a été plutôt utile. Comment ça, je ne suis pas une enfant ?

Ok, ok, vous n’avez pas tort. En réalité, ya aussi des jeux et tout et je n’ai rien rempli. Toutefois, pour les gamins, c’est parfait.

D’ailleurs, si quelqu’un est intéressé, je le revends (à prix d’amis, ^^)

Les magazines: 

GeoVoyage

Acheté en gare la veille de mon départ ( en plus il venait tout juste de sortir en presse), je l’ai trouvé super intéressant. Inculte quant à l’évolution des préparatifs des J.O., des nouvelles tendances londoniennes et donc de tout ce qu’il s’y passe en ce moment même, j’ai été heureuse d’en savoir grandement plus sur une bonne quantités de choses qui font fourmiller cette ville passionnante.

Vegetarian Living

Ahaha, je suis la première à dire que les végétariens ratent beaucoup de choses mais là, j’ai été curieuse. Notamment parce que je fais de plus en plus attention à ce que l’on mange. Il y a pas mal de recettes, avec plein de produits de saison, et çà, je dois dire que c’est le point positif de ce mag. En plus, je n’ai pas l’impression qu’il existe réellement ce genre de mag en France, ou bien je me trompe ?

Cupcake Heaven

Rigolez, rigolez !! La reine des cupcakes que je ne suis pas s’est acheté le it-mag des reines des cupcakes !! 101 recettes originales avec plein de conseils avisés et tout et tout, il y a matière à collapser  …

En fait, le lapinou de la couverture y est pour beaucoup …

C’est donc là, que j’ai trouvé la recette des cupcakes de la douceur du dimanche ! La recette de base, bien sûr puisque j’ai revisité à ma sauce. ^^

Livre du Club de lecture

Ne dites pas à ma mère que je suis voyante, elle me croit libraire à Vancouver de Eileen Cook. Donc en mars, nous avons eu droit à une sélection chick-lit.

Première fois de ma vie que je lis un livre de la sorte. Je ne vais pas dire que c’est mal écrit, ce n’est pas le cas. C’est juste que ce type de lectures n’est définitivement pas pour moi.

Il y a quelques (très peu à dire vrai) passages drôles. Je crois que mon préféré restera celui où Sophie maile son banquier pour le connaître un peu plus dans le but de devenir amis et de la sorte, il se pourrait bien qu’éventuellement il lui foute la paix au sujet de ses découverts répétitifs et des traites de l’hypothèque de sa maison qu’elle ne peut plus payer.

La suite, c’est super bateau, digne du navet de la 6 en après-midi. Mais je dois avouer qu’il m’a énormément donné envie de visiter Vancouver que je ne connais pas. Donc ce n’est pas si mauvais au final ..

Conclusion: je n’ai pas aimé – mais c’est parce que ce n’est pas écrit pour moi !

* See you next month ! *

Au moment où je vous écris cet article, la situation est absolument royale .. Je suis dans le bus navette Lyon/Grenoble avec une super connexion wifi sur le laptop grâce à l’androïd de Cyp, son mac et Freemobile !! Du coup, c’est la classe! (enfin, perso, je trouve que c’est la classe royale !) C’est toujours mieux que d’essayer de dormir faute de mieux. (il est 22h50)

Alors, quelles furent les lectures de Février ? Breakfast at Tiffany’s, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, Sukkwan Island et Un employé modèle.

Commençons par Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote. Après avoir enfin vu le film pendant les vacances de Noël et étant déjà accro à la bande-son, il me semblait normal de lire l’oeuvre d’origine. Non ?

J’ai adoré. Même si la nouvelle de Capote diffère de l’adaptation cinématographique, le fond est le même. On s’attache très vite aux personnages, New York est omniprésente et puis si je ne devais garder qu’une chose de ce livre, c’est bel et bien la plume de Truman ! Pour ma part, je découvrais l’auteur, bien que le connaissant de nom mais jamais je ne m’étais essayée à sa prose. Je suis fan. Un réel coup de coeur pour les tournures de phrases, les descriptions, le vocabulaire utilisé. Vous me direz, c’est aussi le boulot du traducteur, mais toujours est-il que le talent est là et j’ai vraiment pris énormément de plaisir à le lire. Et au fur et à mesure que les pages se tournaient, je ne faisais que redouter la fin approchant. La fin de sa plume, au-delà de l’histoire de fond puisque j’avais vu le  film et je savais à quoi m’attendre. Sauf que … le film de Blake Edwards est une adaptation que l’on pourrait facilement dépeindre comme grossière… Donc pour ceux et celles qui seraient intéressées: il y a des surprises !

Je suis une romantique dans l’âme, j’ai tout de même une préférence pour le film mais je ne regrette pour rien au monde d’avoir également lu le livre.

Vous saviez qu’à la base, Capote s’est inspiré de Marylin Monroe pour le personnage de Holly ? Et qu’il voulait que ce soit elle qui joue le rôle dans le film ? Sauf que le rôle (et le succès) sont revenus à Audrey Hepburn, préférée des producteurs de l’époque … Voilà pour l’anecdote !

Conclusion: J’ai adoré !!!!!!!

Il y a dans le livre d’autres nouvelles, je les lirais une prochaine fois..

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig. Il y a quelques mois, je découvrais Le voyage dans le passé, récemment traduit en français et dont je me retenais de lire pour cause d’un énorme coup de coeur…

Pareil ici avec cette autre nouvelle. Juste sublime. L’histoire retrace une période où les bonnes moeurs étaient bien différentes de celles de notre époque. Mais l’amour et la passion sont, quant à elles, intemporelles. Et quiconque peut se reconnaître dans les souvenirs du personnage principal.

Hélas, je ne peux en dire plus.

Conclusion: J’ai adoré !!!!!!!!

Sukkwan Island de David Vann. Voici un roman que je n’aurais certainement jamais lu de ma vie si je n’en avais pas entendu parler sur le super blog de Diane I heart books. Diane, you rock !!

J’ai pris la claque de ma vie. Ce livre fait partie de ces ouvrages qui ne peuvent vous laisser indifférent. Le dernier en date qui m’avait bouleversée, c’était L’ombre du vent. Celui-ci n’a pas grand chose à voir dans le fond mais on est happé par le récit. Jusqu’à la fin.

Je ne peux pas vous en dire plus. J’ai peur d’en dévoiler trop.

Conclusion: Adorer est un grand mot. J’ai beaucoup, beaucoup aimé.

Livre du Club de lecture

Un employé modèle de Paul Cleave. Quand j’ai vu que l’histoire se passait en Nouvelle-Zélande, je n’ai pu que m’exclamer d’un « Chouette !! » et puis c’est tout.

En réalité, après avoir lu Truman Capote et Stefan Zweig, c’est bien trop difficile d’accrocher au style de Cleave. Scènes violentes décrites dont l’intérêt est finalement quelconque, descriptions des lieux qui n’apportent pas grand chose à la trame sauf peut-être montrer la vacuité totale de la vie du personnage principal ! C’est pour dire…

Honnêtement, je m’en suis tenue à cette phrase de Charles Dantzig, déjà citée le mois dernier: « Pourquoi continuer à lire un livre? C’est un des effets dévastateurs de l’espoir. Si un livre est mauvais, il ne devient jamais bon. » J’ai lu consciencieusement jusqu’au chapitre 9, j’ai sauté des fossés et puis toujours rien alors j’ai laissé tomber.

Conclusion: Pas accroché, pas aimé du tout.  Ce qui me réjouit, c’est que personne du club ne l’a aimé .. C’est fou ! On a peut-être un problème ..

{Je ne m’amuse pas à mettre dans le titre de l’article les noms des auteurs par prétention mais juste parce c’est toujours plus court que les titres des oeuvres dont je vais parler …}

J’inaugure aujourd’hui cette nouvelle rubrique: une fois par mois je vous parlerai des livres lus le mois passé. Et comme je fais partie d’un club de lecture, je sais d’avance que j’aurai matière sous la main .. Autre chose à savoir: je ne suis pas critique et me sentant très mauvaise à l’écrit pour poser sur des mots une analyse personnelle, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de super méga profond et intellectuel.

Commençons par Pourquoi lire ? de Charles Dantzig. La couverture et le titre m’ont tapés dans l’oeil lors de ma dernière visite chez Decitre. J’ai acheté. Une fois les premières lignes lues, on pense tout de suite que l’auteur va nous raconter tout du long pourquoi lire et pourquoi pas en faisant un parallèle pourquoi écrire ? Réflexion plutôt classique je trouve. Sauf qu’au fil des pages, le ton change et le lecteur se sent soudain attaqué. Nous ne sommes plus dans une explication gentillette mais sur un étalage de raisons toutes les unes plus arrogantes que les autres sur les différents types de lecteurs et leur approche face à une oeuvre dite littéraire. Et tout le monde en prend pour son grade. Condescendant à souhait.

J’en garde trois choses:

• « Le désespoir est un fait, comme la pluie et le soleil. C’est plutôt l’espoir qui serait triste, avec les illusions dont il nous entoure comme une écharpe , pour mieux nous étrangler ensuite. »
• « Pourquoi continuer à lire un livre? C’est un des effets dévastateurs de l’espoir. Si un livre est mauvais, il ne devient jamais bon. »

Je viens de me rendre compte que ces deux citations éloignées d’une quarantaine de pages rejoignent mon avis sur ce livre. Sachez pour la toute première fois de ma vie, je ne l’ai pas terminé. Et sans aucun sentiment coupable. M. Dantzig le dit lui-même: lire pour lire est une perte de temps.

• « Il ne faut pas demander conseil, il faut voler les trésors. » Dorénavant, je ne conseillerais plus de livres, j’e parlerai en disant tout simplement si j’ai aimé ou pas. :)

Conclusion: je n’ai pas aimé.

J’irai dormir chez vous, Carnets d’un voyageur taquin d’Antoine de Maximy. Pour peu que vous regardiez autre chose que des séries et les navets hautement présents sur nos chaines nationales, vous connaissez au moins cette émission. Et moi, je l’adore. Je n’ai pas vu tous les épisodes, ce que je regrette, mais j’apprécie énormément la démarche d’Antoine de Maximy qui a décidé de voyager autrement et de partir à la découverte des peuples locaux tout au long de ses aventures globe-trotesques.

Dans ce magnifique livre (qui m’a été offert par Cyp à Noël), Antoine révèle toutes ces anecdotes qu’il n’a pas pu mettre sur vidéo. C’est émouvant, drôle, et même si ce n’est pas toujours que du positif, cela reste bon et extraordinairement humain. Seul bémol: ya pas de légende sur les photos et je trouve cela dommage.

Conclusion: j’ai adoré.

Livre du Club de lecture

Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer. Il se peut que le nom de l’auteur vous dise quelque chose puisqu’il s’est fait beaucoup entendre l’année dernière avec son dernier livre: Faut-il manger les animaux? Je l’ai chez moi depuis quelques mois déjà sans encore avoir osé l’ouvrir. Je suis déjà un brin végétarienne, j’ai peur d’être dégoûtée à vie alors que j’adore la viande … Dilemme !

Bref, aujourd’hui on parle d »extrêmement long comme titre ». Vous avez la quatrième de couverture en photo, c’est chouette, je n’aurais pas à vous le résumer sauf que cette histoire est bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Deux époques imbriquées, des personnages hors du commun, une quête qui n’en a que le nom. Je m’attendais carrément à autre chose. Beaucoup plus en rapport avec le contenant. Encore aujourd’hui, je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas car il est évident que ce livre mérite une deuxième lecture mais je ne suis pas prête à lui consacrer une nouvelle fois du temps. En tous cas pas encore.

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas le côté surdoué d’Oskar qui est gênant. Cette manie de passer du coq à l’âne, cette arborescence de la pensée qui est une caractéristique omniprésente chez les personnes intelligemment précoces. Non, ce qui m’a dérangée au plus haut point dans ce roman, c’est le poids de la fatalité envers la sensibilité exacerbée de ce garçon. Et la mienne, soit dit en passant. Moi qui pensait voyager dans les rues de New York, c’est raté.

Conclusion: Je crois que je n’ai pas aimé.

Néanmoins, l’adaptation par Stephen Daldry va bientôt sortir en salles en France, j’irai le voir. Croisons les doigts pour que le film me réconcilie avec ce livre.