» Allez, fais ton sac, on part deux jours à Lyon !  » Voilà, Cyprien m’a fait la surprise mardi matin. Ni une ni deux, on a préparé nos affaires et on a pris le train, cheveux au vent. Enfin presque ..

J’adore Lyon, ça vous le savez déjà. Confluence, c’est le nouveau quartier réhabilité. Ex-Perrache en gros. J’y ai vécu deux ans il y a de cela bientôt une éternité. Lorsque les travaux d’aménagements débutaient, à commencer par le prolongement de la ligne T1 du tramway.

Le 4 Avril, le nouveau pôle de loisirs (pour les ignares: le nouveau centre commercial) était inauguré et je n’avais pas pu y aller ..  Alors Cyp s’est dit que ce serait super chouette qu’on profite des beaux jours de Mai pour y faire un tour. Charmante surprise, n’est-ce pas ? (En fait, c’est surtout pour l’Apple Store, mais chuuutt !)

Pour commencer, j’ai envie de vous dire que les photos sont interdites. Bouh les vilains ! A trois reprises, on est venu me voir pour me faire la morale, moi et mon reflex adoré. Par contre, faire des vidéos et photographier avec votre iPhone ou l’iPad: pas de soucis… (On en revient encore et toujours au même débat stupide…)

Mais c’était sans compter la tristesse de Google Images qui n’aurait rien à proposer si on lui demandait des nouvelles de Confluence… Sans oublier ces chères blogueuses invitées avant l’inauguration pour parler en bien du super nouveau pôle de loisirs .. Et en faisant la somme de ces deux entités: pauvre Google et pauvre moi, blogueuse amoureuse de Lyon non conviée, je ne me suis pas gênée et encore moins pour vous raconter cela. Bouh la vilaine !

Bref, si l’on fait abstraction du temps pluvieux de mardi et de cette même journée fériée et donc parfaite pour découvrir Confluence, ce nouveau site est absolument magnifique. J’en suis repartie émerveillée. (sauf pour les restaurants présents mais ceci est une autre histoire. Je suppose que la personne lambda n’y aura vu que du feu..).

Et sinon, on fait quoi exactement pendant deux jours  ??

Je me suis délectée à regarder le pizzaïolo préparer ma pizza:

J’ai observé les gens chez Apple:

J’ai cherché une armoire chez Muji pour m’y enfermer dedans et y rester toute la nuit:

(sans succès..)

On a donc mal dormi au Novotel:

Mais ça m’a permis de découvrir que LeProgrès a une super terrasse sur les toits: 

 Et rigolé devant le p’tit dèj au lit: (1 pour deux)

J’ai lu en attendant que Cyprien se prépare:

Et photographié ce fumeur:

J’ai même trouvé la maison de mes rêves: 

 J’ai écouté deux papys parler du bon vieux temps: 

Regardé des gens traverser un pont, les cheveux au vent :

 Et nous avons enfin découvert les propriétaires de Watergeus: 

On a également profité de la vue sur les nouveaux immeubles éco-friendly:

Et puis nous sommes allés nous promener du côté des docks du Quai Rambaud ..

Mangé deux fois chez Nicolas Le Bec: 

Il faisait tellement beau hier que j’ai mis mes lunettes de soleil !

Et nous avons flâné devant les péniches fleuries :

Ce petit week-end est déjà terminé. Je vous ferai un article complet sur Confluence une prochaine fois, vous dire ce que j’ai aimé et ce que j’ai moins apprécié. De même pour Novotel qui obtient la palme du pire service client .. Bouh la vilaine ..!

Prochain article: les lectures d’Avril; oh yeah !

Une fois n’est pas coutume, je suis encore à la bourre dans la publication de mes articles .. sorry sorry sorry .. Pour cette douceur du dimanche, autant suivre l’air du temps et vous proposer une galette. Oui, mais pas n’importe laquelle: la galette des guignols !!

Comment ça une galette des guignols ? Ben c’est comme la galette des rois à la frangipane mais aux pralines roses donc si l’on connaît un peu la culture Lyonnaise, ça donne la Galette des Guignols. Bien trouvé, vous ne trouvez pas ?? Je me sens tellement fière de cette invention que je me vois déjà en train de répondre à des interviews hautement intellectuelles pour TLM ou La Dépêche. Ahahah ! Achevez-moi hein, si je deviens trop drôle ..

La chauvine en moi n’a d’yeux que pour la véritable galette des rois à la frangipane, point. Et puis cette année, j’avais envie de changement et puis par-ci par-là, j’ai vu que la tendance était (entre autres) aux pralines roses alors j’ai voulu essayer moi aussi, tant qu’à faire !

Ce que vous ne savez pas, c’est que j’ai une malédiction qui me colle aux fesses depuis trois ans maintenant: qui est que je rate mes galettes à chaque fois que je veux en faire une pour le blog ! C’est donc pour cette raison que je n’en avais pas encore proposé ici. Et cette année, ça n’a pas raté. J’en ai fait deux la semaine dernière et impossible d’en faire un article car il se passait toujours un évènement que je ne pouvais pas contrôler comme le manque de lumière, des photos hideuses, l’appart en travaux, et/ou en bordel, zero inspiration, un sujet moche trop cuit donc pas photogénique du tout… Les exemples sont nombreux, en somme.

Honnêtement, c’est quand même pas super photogénique une galette des rois, vous ne trouvez pas ?? Alors une galette des guignols, encore moins !

Pour cette douceur du dimanche, j’avais donc envie de jouer sur Lyon, les pralines roses et  m’est alors venue cette idée de la représenter théâtralement, comme pour les pièces du Guignol. Oui, je sais, je vais chercher très loin et le résultat escompté n’est pas forcément de mise … !

Donc je vais faire court. Ou du moins je vais essayer. Pour cette variante, il suffit de faire sa frangipane tranquillement et de rajouter des pralines roses concassées grossièrement. Car le plus fun dans l’histoire, c’est que lors de la dégustation, on croquera forcément les amandes et il y aura toujours quelqu’un qui pensera avoir trouvé la fève. C’est donc tout de suite plus rigolo (pour les autres) !!

Inutile de vous dire que question goût, ça déchire sa mémé ! Mais vraiment. Et puis l’intérieur est rose/rouge, alors çà, c’est super joli.

Fabienne/ Gontran Cherier proposaient de recouvrir la pâte feuilletée supérieure de colorant rouge: c’est une sacré bonne idée, ça rend super beau (sauf quand on laisse trop cuire..) Vous êtes prévenus. Dans tous les cas, le résultat surprend et vos invités auront tendance à croire qu’elle provient d’une pâtisserie, c’est dire, l’effet du colorant rouge !!

Pour préparer une galette de guignol, il faut:

2 pâtes feuilletées PUR BEURRE (attention aux Herta marquées pur beurre mais à l’huile de palme !)

120 grammes de sucre glace

120 grammes de poudre d’amandes

120 grammes de beurre mou

2 oeufs + 1 jaune d’oeuf pour la dorure

1 cuillère à café d’arôme d’amandes amère

trois bonnes poignées de pralines roses de Lyon préalablement concassées grossièrement à l’aide d’un rouleau à pâtisserie, d’un sac de congélation, d’un torchon et d’un tapis pour étouffer le bruit ..

1 fève

Le pas à pas de la recette:

Préchauffer le four à 180°c. A la fourchette ou au fouet, travailler le beurre mou avec le sucre jusqu’à l’obtention d’une pommade homogène. Cela prends bien 5 bonnes minutes. Patience !

Ajouter une pincée de sel, la poudre d’amandes, l’amande amère et bien mélanger. Ajouter alors les oeufs puis une bonne poignée de pralines.

Poser le premier disque de pâte feuilletée sur une plaque à pâtisserie préalablement recouverte de papier sulfurisé. Disperser des pralines jusqu’à 1 cm du bord. Puis étaler la frangipane par dessus. Une dernière couche de pralines -SOYONS FOUS- puis LA fève !

Humidifier les bords avec un pinceau. Prendre le deuxième disque de pâte, le décoller de sa feuille de protection, le retourner puis ( facultativement) badigeonner toute la surface de colorant rouge coupé avec quelques gouttes d’eau. Le déposer sur le premier et appuyer sur les bords pour les souder.

En ce qui me concerne, je retourne toujours les bords sur l’intérieur de ma galette car je me suis souvent retrouvée avec un raz-de-marée de frangipane après la cuisson.. Donc à vous de voir. Mais cette méthode est, en plus d’être jolie, fonctionnelle.

Maintenant, il ne reste plus qu’à signer la galette avec la pointe d’un couteau retourné, de dorer avec le jaune d’oeuf restant et une cuillère à soupe d’eau.

Percer le centre pour laisser sortir la vapeur et enfourner 20 à 25 minutes.

Personnellement, je préfère attendre le lendemain pour la déguster. Le temps qu’elle rassise un peu. Le feuilleté est moins cassant et l’on sent plus toutes les nuances de goûts qu’offrent cette variante. Mais encore faut-il patienter tant de temps quand se balade dans l’appartement cette douce odeur ben reconnaissable de galette des rois !

Alors, tentés ou pas ?

J’avoue: la première fois que je suis passée devant Rue Le Bec en me promenant le long des berges de la Saône à Confluence, j’avais trouvé que c’était quand même culotté d’appeler son propre restaurant « Rue Le Bec ». Un bien vilain jugement sur Nicolas Le Bec, chef étoilé au guide Michelin, que je ne connaissais pas plus que çà et dont j’avais découvert l’existence grâce à un film dont quelques scènes avaient été filmées dans son autre restaurant dont la clientèle est plutôt huppée.

Alors oui, j’avoue que ce n’était pas très intelligent de ma part. Cependant, je n’aurais jamais pensé qu’un jour je finirai par manger là-bas et qui plus est: aimer cet endroit insolite et d’autant plus original, beau et bon. Puis, y retourner une deuxième fois et ce, la même semaine.

On va dire que tout cela est arrivé suite à une série de hasards…

Un dimanche matin, Cyprien s’apprête à regarder son émission préférée (Médias, le mag) et nous tombons sur le PetitRenaud en vadrouille à Lyon. L’émission vient de commencer. Lyon est au générique et cela suffit pour nous empêcher de zapper. « Ahhhh Lyon, regarde, c’est Lyyyyon, etc !! »

PetitRenaud se trouve donc chez Rue Le Bec le temps de cet épisode gastronomique et là je repense à cette fameuse matinée passée à me balader sur le Quai Rambaud et à la petite réflexion culottée (voir plus haut..).

Car en somme c’est un endroit conceptuel ouvert jusqu’à 22h30 et offrant plusieurs services: cave, boulangerie, fleuriste, l’on peut même s’offrir quelques objets de vaisselle mis à la vente dans des cageots près de l’entrée. D’où le nom « Le Rue » qui est là pour symboliser cette envie de Nicolas Le Bec de proposer à ses clients une brasserie au milieu de plusieurs enseignes. Créer l’illusion de se restaurer aussi simplement que si l’on était aux Halles de Lyon.

Et en visionnant les images à la tv de ce Restaurant-Brasserie-Halles de Lyon New-Age, Cyp et moi nous nous regardons en sachant qu’un jour où l’autre il faudra que l’on y aille pour voir de nos propres yeux tellement cela a l’air bien beau et délicieux !

** PetitRenaud a réussi sa mission !! **

C’est donc naturellement qu’un jeudi midi nous nous sommes retrouvés là-bas ne sachant pas vraiment à quoi nous attendre mais ravis de suivre les pas de cette escapade gastronomique et surtout ceux du serveur qui nous installe à une des trop rares tables vides.

L’intérieur est magnifique, c’est bondé et les gens ont l’air heureux. Je n’ai pas osé prendre beaucoup de photos car je me suis sentie un brin intimidée et puis il y avait énormément de mouvement et mon APN est un brin capricieux: il ne faut pas le brusquer..

Cyp a commandé une dorade royale en tartare et moi une quenelle de brochet tandoori à la sauce écrevisse. Dire que je préfère de loin la viande est un doux euphémisme qui consisterait à dire que le poisson et moi ne sommes pas de grands amis et pourtant je me suis laissée tentée et me suis régalée comme jamais.

La photo d’en haut: c’était mon dessert. Une mousse au chocolat servie avec une tuile à l’orange !!

Grand coup de chance, j’ai vu qu’ils servaient un brunch le dimanche. Quelques renseignements auprès de notre serveur attitré, nous réservons nos deux places pour le deuxième service qui débute à 14heures. Quand je pense que nous avions prévu de prendre le petit-dèj au lit à l’hôtel, bruncher à la place chez Le Bec me rends toute guillerette^^

Le Brunch:

On nous avait prévenu qu’il y aurait du monde: je le confirme. L’ami Lyonnais aime bruncher à Confluence le dimanche matin et il ne faisait même pas beau, alors imaginez les jours de soleil ce que ça doit être !

En temps normal, le restaurant compte 200 couverts. Donc le dimanche, cela nous fait 400 couverts entre 11h30 et 17h00 !!

Je n’ai jamais vu autant de choix pour un brunch et pourtant j’ai eu la chance d’aller bruncher assez souvent avec mes parents étant jeune . (Et nous n’allions pas forcément dans des endroits bof). Je peux même vous dire que le brunch du Restaurant du Shangri-La à Kuala Lumpur (en Malaisie) est également conséquent mais Rue Le Bec le devance, je peux vous l’assurer.

C’est donc énormément de choix: de la coupe de champagne offerte à l’arrivée, au buffet de viennoiseries maison accompagnées de toutes sortes de pâtisseries et mignardises, à l’étal du poissonnier proposant huîtres, tarama, sushis, à l’agneau en broche et à l’entrecôte préparée à la demande sans oublier le buffet de charcuteries pas loin des plats en sauce, des pizzas et des tartes et des légumes. (Non mais quelle idée de servir des légumes !!)

Est-ce que j’ai mentionné le kiosque sucré où crêpes, gaufres, barbe à papa et glace étaient préparées sous vos yeux? Si bien que la queue devenait de plus en plus longue au fur et à mesure du temps, les gens arrivant à l’heure du dessert et des gourmandises rappelant certainement certains souvenirs liés à l’enfance de chacun !

Ben moi je n’ai pas pu y aller, ayant gavé mon estomac de pâté en croûte et d’autres cochonnailles !!

Bref, Rue Le Bec est vraiment chouette et je vous incite à découvrir ce magnifique lieu si jamais vous avez l’occasion de passer par-là. Les enfants trouveront même de quoi s’occuper si jamais ils trouvent le temps long:

Donc voilà, j’ai aimé ce lieu déjà rempli d’histoire puisque c’est un ancien entrepôt des douanes et j’ai d’autant plus aimé l’atmosphère qui s’en dégage. Le restaurant reste accessible pour une clientèle moins fortunée qui souhaiterait venir goûter à la cuisine de Nicolas Le Bec

Par contre, le brunch étant assez cher (45€ par personne tout de même) je trouve cela désolant que les tickets restaurant ne soient pas acceptés. Tout le monde ne peut pas se l’offrir et c’est bien dommage.

En ce qui nous concerne, c’était notre petit plus de ce week-end d’amoureux. Il y en a qui payent leur petit déjeuner continental de l’hôtel 25€, nous nous sommes offert le Brunch chez Le Bec et ça en valait la peine.

La semaine dernière, quand je vous parlais de la visite des traboules de la Croix-Rousse, j’ai vaguement mentionné la seconde partie de la visite qui consistait à en apprendre un peu plus sur la sérigraphie sur soie.

Pour être honnête, c’était vraiment la partie qui m’intéressait le moins et finalement j’ai pris autant de plaisir à écouter le responsable de l’atelier que l’intervenante qui nous a baladé sur les Pentes. (Et ce n’est pas parce qu’à l’atelier, il faisait quand même vachement moins froid !!)

A savoir que Lyon a connu son Age d’Or au XVII siècle étant devenue le centre mondial incontesté de la soie. La France a notamment connu un essor grandiose grâce aux somptueuses étoffes réalisées à Lyon pour les prestigieuses Cours Royales Européennes.

De nos jours, l’activité est moindre même s’il reste une grande demande pour les fameux carrés de soie. Vous me direz, en quoi est-ce palpitant ?? Eh bien, je vais vous le dire en trois mots:

art – passion – qualité.

La sérigraphie est un procédé qui nécessite beaucoup de patience. Et je peux déjà vous donner une idée rien qu’en décomposant ce nom féminin: série-graphique.

La sérigraphie est donc une technique d’imprimerie que l’on exerce sur des supports (ici du textile, mais ça peut être du papier, du bois, du verre, du carton,etc) sur de longs ou courts tirages.

Je ne sais pas si vous avez compris mais en gros, la soie est installée sur de longues tables (ici 8 mètres) et les carrés de soie sont sérigraphiés les uns après les autres.

Et cela demande beaucoup de patience car pour chaque couleur du dessin il faut utiliser un pochoir différent. Le poser sur le dessin, passer la raclette pour que l’encre s’étale et passer au suivant. Et ainsi de suite tout du long.

Et anecdote de fous: ils recrutent sur la longueur des bras !!!!

Autre fait important, la délocalisation de la fabrication des foulards en carrés de soie. Et c’est finalement le point le plus important à mes yeux concernant cet article. Voui voui, le fameux que si vous cherchez sur le net, ELLE vous montrera mile et une façons de le porter.

Hermès dont le siège social est à Lyon achète la soie brute notamment en Chine et au Brésil ( vous me direz normal, la soie est top qualité et ces deux pays sont les premiers producteurs mondiaux). Hermès vends ses carrés 200€ pièce, tout comme Dior et ils en produisent environ 18 000 par jour. 18 000 par jour !! Je vous laisse faire les comptes après vous avoir donné le prix de revient d’un foulard pièce.

Hermès fabrique dans la région Lyonnaise, Dior en Chine.

Sérigraphié à Lyon, un carré coûte 16€. Fabriqué en Chine, 11€. Et encore .. plutôt 8€ même.

Ce qui est dommage c’est que ces deux maisons font partie du même groupe: LVMH.

Alors voilà, les modeuses qui se pavanent avec leurs foulards ou bien qui font des articles à la gloire du si « mythique carré », et bien je ne les applaudis pas.

Maintenant, vous pouvez aller chercher votre calculatrice si le calcul mental et vous ça fait deux …

Les ateliers comme celui-ci ont du travail car ils ont des partenariats avec des musées et des lieux historiques donc la plupart des carrés fabriqués ont un rapport avec un évènement artistique et sont généralement vendus en boutiques.

Mais voyez-vous, 40€ pour un simple carré sur l’art africain ben c’est bof. Hermès, c’est un Hermès au moins.

Et voilà! Les deux prochaines photos sont un avant-après pour que vous puissiez voir les différences:

Traverser la Saône par la Passerelle Saint Georges en direction du Vieux-Lyon et de la Basilique de Fourvière lorsque le soleil se couche est une de mes choses préférées à Lyon ! Alors aujourd’hui (à défaut d’avoir un article plus constructif) je vous emmène en balade avec moi !!

Comment? Une leçon de macarons ?? Eh oui !! Et même si depuis, la mode est aux cupcakes et aux whoopy-pies, voilà quelque chose que je voulais faire depuis longtemps: participer à un cours de cuisine. Je ne dis pas qu’à Grenoble cela n’existe pas mais ce n’est pas pareil. Pour notre LoveTrip je voulais une activité un peu originale et comme nous aimons bien cuisiner tous les deux: j’ai trouvé l’idée du cours de cuisine sympatoche. Bien que chère mais sympa tout de même. C’est donc à l’Atelier des Chefs que j’ai jeté mon dévolu bien qu’il existe de nombreux autres endroits où apprendre à cuisiner.

Et celui qui était bien intéressant était un cours de deux heures le samedi après-midi: Les macarons Passion, miam !

Et donc, c’était comment ?

Chouette. Très chouette même. Car même si nous savions déjà faire des macarons (certains de nos amis pourraient témoigner ici) il va sans dire que nos dernières tentatives avaient été de purs échecs et sans que nous ne sachions déterminer le pourquoi du comment..

Eh oui, tout cela pour essayer de vaincre  la malédiction des macarons ratés !!

Donc pour en revenir au cours en question, il suffit d’imaginer une douzaine de femmes de tous âges, un chef dans la trentaine qui spécifie bien qu’il est marié et nous deux. Ah oui, il y avait également plein de matériel culinaire qui fait vachement envie.

Et c’est donc par groupes de quatre que nous avons suivi toutes les étapes: du macaronage à la préparation des ganaches et tout et tout. Et ils étaient beaux et bons !

Le blanc: Macaron vanille et 5 épices

Le chocolat: Macaron chocolat et piment d’Espelette

Le vert: Macaron au citron vert et au gingembre

L’orange: Macaron crémeux passion-mangue

Une tuerie !! Même si nous avons préféré ceux au citron vert et au gingembre. Et puis les nôtres, c’étaient les oranges, ils étaient beaux n’est-ce pas ??

Et voilà, on vous mets tout dans une barquette et vous repartez avec votre petit sac, heureux de la vie !

Avant d’habiter à Lyon, ja-mais je n’avais mangé de tarte aux pralines. C’est simple je ne connaissais pas du tout cette recette. Les pralines, je savais plus ou moins ce que c’était: sur la brioche Saint-Genix c’est super bon et je crois que cette appréciation gustative me suffisait.

Et puis Lyon, les restos, la carte des desserts et cette fameuse tarte qui était toujours présente aux côtés d’une tarte au citron ou d’une mousse au chocolat. Sans oublier les nombreuses vitrines des pâtisseries, boulangeries et divers salons de thé qui finissent toujours par mettre l’eau à la bouche ! Il a bien fallu que je me jette à l’eau (hahaha).

La meilleure tarte aux pralines que j’ai pu manger? Celle de la Brasserie des Brotteaux: un pur délice !

Et si je vous en parle aujourd’hui, c’est pour rester dans la thématique (tant qu’à faire !!). Ah oui, j’en ai pas fini avec Lyon et puis 1/ je vous avais prévenus 2/ pour cette semaine, j’ai plein de bonnes adresses gourmandes à vous montrer. C’est un bon point, non ?

Pour en revenir à la tarte aux pralines, je croyais -avant de la préparer- que c’était super compliqué ou long ou bien les deux et puis non. C’est encore plus simple qu’une tarte au citron ou qu’une mousse au chocolat ! Finalement, le plus dur est de se procurer les pralines car sans ces chères amandes enrobées de caramel rouge, ben on ne peut pas faire de tarte ! (CQFD)

Donc, c’est super bon, super facile et super joli, vous ne trouvez pas ?

Pour préparer une tarte aux pralines, il faut:

1 pâte sucrée :la même que pour la tarte aux citrons ou aux abricots (à préparer la veille).

275 grammes de pralines roses concassées si possible

225 grammes de crème fraîche

La recette, pas à pas:

Foncer le moule à tarte et cuire la pâte à blanc un quart d’heure à 170°-180°c.

Si elles ne le sont pas, concasser les pralines à l’aide d’un marteau ou du rouleau à pâtisserie. Dans tous les cas, éviter le robot sous peine de détruire les lames !!

Mettre la crème et les pralines dans une casserole et faire cuire à petit feu. Normalement il faut faire monter la température à 110°C degrés. Pour ceux n’ayant pas le matériel adéquat, la cuisson doit durer 15 bonnes minutes et la préparation doit avoir réduit.

Sortir le fond de tarte et verser le mélange crème-pralines dessus. Bien lisser à la spatule et laisser refroidir avant de la mettre au frigo au minimum deux heures.

Et voilà, c’est prêt ! Si on s’ennuie, on peut aussi s’amuser à faire des ronds de tarte avec des emporte-pièces ceci dit c’est facilement agaçant car ça s’accroche. Mais avec de la patience on y arrive ^^

D’habitude, le vendredi c’est musique. Aujourd’hui, j’avais envie d’agrémenter ce billet de cette chanson magnifique de Benjamin Biolay, Lyon Presqu’île.

Et puis aussi des photos prises sur cette fameuse Presqu’île. Des tranches de vie Lyonnaise. Vous ai-je déjà dit ô combien j’aime cette ville ??

En voilà une bonne idée que nous avons eu: nous inscrire à une des visites guidées organisées par l’Office du tourisme. Les traboules sont (la plupart des fois) des passages entre deux rues et sont le plus souvent connues à Lyon puisque la municipalité a décidé de les rendre accessibles aux touristes.

Celles des pentes de la Croix-Rousse étaient surtout utilisées par les ouvriers des ateliers de soie. Si vous ne connaissez pas, je vous invite à lire l’article de wiki-mon-ami.

Samedi matin, nous avions donc rendez-vous à 10H30, Place de la Croix-Rousse. Comme pour la plupart des lieux touristiques lyonnais, je n’avais jamais pris le temps de visiter ce faubourg incontournable.

(Et pourtant j’y ai bossé pendant quelques temps .. honte à moi !)

Et j’ai adoré cette visite que je vous recommande vivement que vous habitiez la ville ou que vous soyez de simples visiteurs d’un week-end. Voici donc quelques photos notre balade.

** Visite Guidée : Les Traboules de la Croix-Rousse et l’Atelier de Soierie **

10€ /personne – 2 heures // tous les samedi à 10h30

Au début, nous avions décidé de passer nos quatre jours à flâner tranquillement et rien d’autre et puis l’idée farfelue de jouer aux touristes est venue titiller ma petite cervelle. Quitte à passer du temps à Lyon, autant faire les choses en grand. Combien de personnes ne prennent jamais le temps de visiter leur propre ville ou bien celle où ils vivent ? Moi la première. J’ai vécu deux ans à Lyon en me contentant du minimum syndical: le Vieux-Lyon, Fourvière, le Parc de la Tête d’Or. Emballé, c’est pesé.

Donc voilà, il y a quinze jours nous avons bravement poussé la porte de l’Office du tourisme, nous avons collecté une bonne quantité de flyers et même qu’on a papoté avec une des gentilles hôtesses d’accueil.

Ce qui m’a tout de suite frappé, c’est la gentillesse et le professionnalisme des personnes travaillant à l’Office du tourisme. (Pour avoir moi-même bossé dans ce secteur je peux vous dire que ce n’est pas toujours le cas ..) Ce qui fait que nous sommes ressorti avec en notre possession la CityCard : une carte donnant droit à plein de réductions sur une bonne partie des attractions lyonnaises.

Le Musée des Tissus et des Arts Décoratifs:

Voici deux musées bel et bien distincts et complémentaires.

Le musée des tissus regroupe la plus riche collection au monde de tissus sur 4000 ans. Il y a des tapisseries, des habits, des tapis, des habits anciens et conservés miraculeusement tant certaines pièces sont vieilles et fragiles.

En ce moment et ce jusqu’au 27 Mars 2011, l’exposition Lèvres de Luxe nous fait découvrir une magnifique collection de rouges à lèvres appartenant à Jean-Marie Martin Hattemberg, collectionneur et expert en Art.

Cette expo, pour l’avoir vue, est bien loin d’un simple tube de rouge à lèvres et d’une explication détaillée d’un secret de fabrication. Non, cette exposition révèle quelque chose de plus grand, de plus beau: la passion de certains pour le tube en lui même et ce qu’il a représenté dans le passé et ce qu’il représente de nos jours.

Et je dois dire que je suis la première à avoir été surprise car jamais je n’avais fait attention à ces petites choses. Or pour certains ( la plupart des collectionneurs sont des hommes) c’est le contenant qui est d’autant plus précieux que le contenu.

Eh oui, les tubes de rouges à lèvres peuvent être de véritables sculptures artistiques et c’est souvent cela qui fait bien plus le succès que le rouge en lui-même!

Le musée des arts décoratifs:

Celui-ci regroupe des meubles, des objets ainsi que des tableaux venant de dons faits par des noble familles françaises. Le tout est exposé dans un hôtel particulier de 4 étages si mes souvenirs sont bons. Il y a des pièces remarquables et j’ai enfin pu mettre un nom sur ce meuble que j’aime autant: Le bonheur du jour. Ça ne pouvait pas être plus poétique !

L’Institut Lumière:

Magnifique musée où l’on sort complètement imprégné d’images pour la plupart en noir et blanc. D’objets mythiques aux premiers court-métrages des frères Lumières, je ne peux vous conseiller qu’une chose: c’est de ne pas y aller trois quarts d’heure avant la fermeture ! Quarante-cinq minutes ne suffisent pas pour apprécier un tel lieu.

L’institut propose également des séances de cinema et souvent des professionnels sont présents afin de parler de leur passion avec… passion !

En ce moment et jusqu’au 3 Avril 2011: une rétrospective est consacrée à Alfred Hitchcok sous forme de conférences, ciné-concert et forcément des projections de la plupart de ses films.

Le Musée des miniatures et des décors de cinéma:

Je me souviens encore voir le créateur de ce musée en train d’être interviewé sur le plateau de TLM (Télé Lyon Métropole) en 2005 !! Son musée venait d’ouvrir dans une bâtisse du XVIème siècle dans le Vieux-Lyon…

Depuis, il créé toujours des miniatures mais restaure également des décors de cinéma qu’il rachète afin de les montrer au plus grand nombre.

Je n’ai pas aimé la partie consacrée aux miniatures mais observer de près les objets originaux de certains films cultes est une chose bien agréable.

Sur les photos: Stuart Little // Bébête MIB // Bébête StarWars//Harnais utilisé par Christopher Reeve dans Superman (1978) // Xtra-terrestre d’X-files //

Et voilà, je sais qu’il y a plein d’autres musées à voir: ce sera pour une prochaine fois.