Dernier article sur Milan qui se voudra à la fois recueil d’adresses, potentiellement de bons plans et d’un mini-épilogue de ces quelques heures passées dans l’ancien royaume.

Rien de sensationnel je vous préviens, mais sait-on jamais, peut-être que cet article vous servira si j’ai réussi à vous mettre suffisamment l’eau à la bouche tout au long de cette semaine..

Quoiqu’il en soit, il faut que je vous dise que c’est à partir du moment où nous avons découvert l’immensité de Milano Centrale qu’avec Cyprien, nous avons enfin réalisé que l’aventure avait bel et bien commencé ! Un mois devant nous à visiter l’Europe, c’est assez fou à imaginer finalement.

Tandis que profiter du moment présent, ne plus savoir où donner de la tête et savoir apprécier ce qui se présente de nouveau chaque jour est un exercice qui n’est définitivement pas si difficile à adapter pendant ses vacances.

« Ce matin j’étais à grenoble, maintenant à Milan, demain à Wien… Waow, regarde cette extraordinaire verrière ! »

Profiter de ce moment-là, présentement et ne penser à rien d’autre… C’est çà, la vie et c’est chouette, vous ne trouvez pas ?

« Hey Hey, regardez, j’étais à Milano dans la Galleria Vittorio Emanuele II » … Ah aha ah cette photo est un petit bonus ^^ Ne me remerciez pas du fou-rire, j’ai eu ma dose (assez difficile à contenir derrière le reflex, je dois avouer..!).

Aparté terminé, voici les quelques bons plans:

A la gare :

1/ essayez de prendre vos billets directement auprès des machines (ou du moins les horaires) C’est mieux si votre italien est très limite. Notre guichetier a été exécrable et n’a absolument pas voulu nous vendre des billets en couchette, selon lui ça n’existait pas … Peut-être que nous sommes tombés sur la mauvaise personne, quoiqu’il en soit, vaut mieux être prévenu..

2/ Tarifs de la consigne: 4€ les cinq heures pour les sacs de moins de 15 kg. (attention, impossible de gruger, il y a des balances sur place !).

3/ Il n’y a pas à proprement parler de wifi gratuit sauf à l’extérieur du Burger King. 30 minutes gratuites.

4/ Juste à côté de Burger King se trouve le Juice Bar où sont vendues tout plein de bonnes choses végétariennes et bios dont des salades à emporter préparées à la carte devant vos yeux. Miam!

Je ne peux que vous conseiller le smoothie MangoBongo: un délice.

En ville:

1/ pour le wifi gratuit: Mc Do en face du Duomo.

2/ une gelateria pas mauvaise: latoG . Je ne sais pas ce que ça vaut en général mais nous n’avons pas été déçus. Cependant, je suis quand même sûre et certaine qu’il y a bien d’autres à essayer en ville.

3/ frauder le tramway est tentant mais gare aux contrôleurs ! Nous ne faisions pas trop les malins quand nous les avons vu monter à bord…

4/ la pire « pizzeria » à éviter: Pasta Q Pizza via Alessandro Manzoni. dégueulasse, attrape-touristes,etc. Bref, ne pas y aller, même si vous mourrez de faim !

Sur le net:

Le meilleur blog qui parle de Milan à la perfection: www.completementflou.com

Il y a de quoi trouver plein de bonnes adresses et en plus chaque mois la liste des choses à faire sur place (expos, théatre et autres manifestations culturelles..)

D’ailleurs, voici l’adresse d’une auberge de jeunesse pour ceux que ça intéresserait : http://www.completementflou.com/lostello-bello-a-milan-davvero-bello/

Et voilà, c’est fini. Il va sans dire que j’ai été très surprise et émerveillée par tant de beauté architecturale. Et toutes ces années où j’étais persuadée du peu d’attrait et d’intérêt que pouvait offrir Milan, j’en suis partie totalement bluffée.

Ciao Milano !

Puisque le train de nuit pour aller à Munich était complet et qu’il n’était pas du tout envisageable de passer la nuit à Milan, nous avons choisi de partir directement vers Wien. Cependant, il fallait tout de même appeler l’hôtel que nous avions réservé pour nous assurer qu’il était possible d’y séjourner une nuit supplémentaire. C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés au Mcdo (le même dont je parlais hier) pour profiter du wifi gratuit, récupérer le numéro de tel et les références de l’hôtel. Heureusement, gros rush ou juste population habituelle, le lieu dit était définitivement trop bondé pour y passer un coup de fil en allemand (ahem). Dans ces cas-là, toute personne normalement constituée cherche la sortie la plus proche :) La nôtre donnait sur la Piazza dei Mercanti. Un pur petit trésor comme je les évoquais justement dans mon article précédent.

Du calme, des statues, des pierres chaudes, un vieux puit et une lumière douce des plus agréables…

Comme je l’ai également dit précédemment, nous sommes partis les mains dans les poches avec juste quelques adresses mais concernant Milan, nous n’avions rien du tout sur nous. Le flou total (huhuhuhu). Bref, maintenant que j’écris cet article, je viens de voir sur le net qu’en réalité cette place est hyper connue ! Pourtant, quand nous l’avons découverte il n’y avait pas grand-monde… Juste un couple et un employé de la gelateria la plus proche qui fumait une clope -je suppose- le temps de sa pause…

Il n’empêche que pour nous, cette place restera une belle découverte !

Notre train étant arrivé avec deux heures de retard, il nous était impossible d’aller jusqu’au Duomo à pieds depuis la gare si nous ne voulions pas « perdre » de temps. C’est un peu dommage puisque l’idée de traverser le Jardin Public me réjouissait d’avance. Du coup nous avons pris le métro.

J’étais déjà venue à Milan dans mon enfance. C’est un peu l’avantage d’avoir un père qui est incapable de décrocher de son boulot même en vacances et qui une année avait décidé qu’il lui était impératif de passer par un des bureaux de sa boîte qui se trouvait à Milan. Alors les seuls souvenirs qui me restaient de cette ville, que ma famille qualifie de moche et d’ennuyante, étaient ceux d’une petite fille de 8 ans courant derrière les pigeons sur une énorme place sur laquelle un McDo avait pignon sur rue !

Cette fois-ci, avec Cyprien (en raison des hôtels qui coûtaient la peau des fesses) nous en avons fait une ville-escale dans laquelle nous nous sommes un peu perdus. Mais cette anecdote reste tout de même un bon souvenir.

Pour en revenir au Duomo, j’ai adoré cet instant en sortant du métro où il est apparu au fur et à mesure que nous gravissions les escaliers. Il était quasiment 16 heures et la lumière réfléchissant sur la Cathédrale en était aveuglante! Mais quelle beauté indescriptible !

Nous avons aussi un peu suivi le flot direction La Galleria Vittorio Emanuele II pour enfin nous perdre totalement dans les rues milanaises. Au moins nous étions bien éloignés de la masse de touristes plus fous les uns que les autres !

Voici une sélection de photos, certainement trop nombreuses, mais que voulez-vous, à un moment donné il devient de plus en plus difficile de faire un choix et de se limiter à un certain quota. Si vous trouvez qu’il y en a trop par billets, dîtes le moi ^^.

Ce que j’ai aimé à Milan, c’est cette grandeur à chaque coin de rue qui inévitablement ne peut que nous suggérer que là, derrière cette grande colonnade ou cette cour intérieure, il y a un petit coin de paradis réservé à un petit nombre de privilégiés. Comme des petits trésors disséminés un peu partout.

Pour moi, Milan est une ville, en tous points, éclectique. Certainement comme le reste de l’Italie de la Renaissance -je suppose- puisque je n’en connais rien mais voilà, le peu que j’en sais et que j’en ai perçu, rend le tout très romantique en dépit des clichés, des à priori et des touristes qui pullulent. Je regrette un peu de ne pas y être restée plus longtemps !

Autant vous le dire dès le début: c’est la gare la plus sublime et majestueuse qu’il m’ait été donné à voir! Dès l’instant où nous avons quitté la partie consacrée aux quais, mes yeux ne savaient plus où donner de la tête… Et en dépit du nombre impressionnant de voyageurs, je peux également vous dire que j’ai adoré et apprécié au plus haut point ce brouhaha qui d’habitude m’insupporte très très rapidement.

J’ai aimé cette architecture imposante. Comme une manière de prévenir tout nouvel arrivant que l’on est bien en Italie, dans la più bella stazione jamais édifiée ! Voilà mon ressenti pour la gare centrale de Milan. Un pur émerveillement pour les yeux.

Tellement grande que l’on a tout de même réussi à s’y perdre allègrement. D’ailleurs, après avoir déposé nos sacs à la consigne nous sommes passés devant un bureau de poste se trouvant dans la gare. . Vous me croyez si je vous dis que le soir, au retour, nous avons été incapables de retrouver la dite poste ?? Ben ouais ! (et pourtant, Dieu sait si j’ai un très bon sens de l’orientation et d’observation.. !).

Bref, tout cela pour dire que c’est une gare à voir. Je sais que je suis assez limitée dans la description mais il n’y a pas vraiment 36000 manières possibles de dire combien elle est tout simplement sublime.

Je l’ai adorée et j’en garde un excellent souvenir.

C’est incroyable comme des fois on peut se lancer dans des recettes improbables juste pour illustrer sa lune de miel! Non, parce qu’autant vous le dire dès le début: je n’aime pas le panettone! Completamente pazzo !! Mais pour ne pas vous ennuyer avec mon roman photo, j’ai décidé de faire cette grande récap à la sauce douce mise en scène et m’amuser un petit peu quand même !

Alors ce week-end, me voilà lancée dans l’élaboration (attention accent tonique sur le i s’il vous plaît!) d’un piccolo panettone (voyez-vous, je n’allais pas en plus me coltiner 2 kg rien que pour faire joli dans ma cuisine !!).

Donc ni une ni deux, je suis allée voir du côté de flou et de son cher panettone lequel, l’hiver dernier, lui avait donné pas mal de fil à retordre puisque sa quête à elle consistait à préparer le meilleur de Milan. Voui voui, rien que ça !

J’ai donc divisé les proportions par trois mais je vous mets de quoi préparer un demi-appareil car en fin de compte la quantité finale était drôlement ridicule pour la labeur accomplie. Cependant, ne prenez pas peur, ce n’est pas du tout difficile à faire un panettone. Les délais entre les pauses de levée sont simplement … longues.

A part le fait que je n’aime pas gustative-ment cette tradition purement noëlesque car les fruits confits et moi ne sommes pas du tout amis, il va sans dire que c’est le panettone le plus délicieux qu’il m’a été donné de goûter ! Fruité, moelleux, exquis.

Pour préparer soi-même le meilleur piccolo panettone de Milan, il faut:

237,5 grammes de farine + 50 grammes

10 grammes de levure fraîche de boulanger

72,5 grammes de sucre

50 grammes de jaunes d’oeufs (environ trois)

50 grammes de beurre à température ambiante

10 cl d’eau

75 grammes de raisins secs

40 grammes d’écorces d’oranges confites

1,25 grammes de sel

le zeste d’une orange et d’un citron bios non traités

La marche à suivre:

Dans un grand saladier, former une fontaine avec la farine (sauf les 50 gr). Y verser la levure diluée dans l’eau tiédie, ramener un peu de farine des bords (mais pas tout!!) vers le centre pour former une pâte crémeuse. Laisser reposer quelques instants: le temps de séparer les blancs des jaunes d’oeufs, de couper le beurre en dés, de râper les zestes de l’orange et du citron et ainsi de faire gonfler les raisins secs dans de l’eau frémissante.

Toujours dans le même saladier, ajouter les jaunes d’oeufs, le sel, les zestes et le sucre. Incorporer enfin la farine restée sur les bords. L’on obtient alors une pâte molle, qui le sera encore plus après l’ajout du beurre.

Incorporer petit à petit le reste de farine (jusqu’à 50 gr) pour obtenir une boule de pâte souple mais qui reste toujours un peu collante.

Saupoudrer de farine et laisser reposer sous un film plastique, un torchon et une couverture pendant 5 heures (la durée peut varier selon la température de la pièce selon s’il fait plus ou moins de 24-25°C).

Après ces plus ou moins 5 heures passées à -par exemple- s’occuper de soi (un bain, une manucure, un soin, etc.), il ne reste plus qu’à  détailler en dés ou en fines lamelles les écorces d’oranges confites, d’égoutter les raisins secs, de les fariner légèrement et d’incorporer le tout à la pâte en pétrissant un peu pour bien amalgamer le tout.

Attention: si vous avez des moules spéciaux , c’est super chouette et intelligent. Pour ma part, comme je ne me vois pas suivre les pas de flou en matière de panettone, je n’en ai pas acheté pour pas me retrouver avec des caissettes dont je ne saurai que faire… Pour cela, il faut retourner sur la page de flou qui a inséré tout plein de liens qui montre comment se fabriquer un super moule avec du papier cuisson et des agrafes. C’est ce que j’ai fait.

On forme donc une boule que l’on dispose dans le fameux moule qu’il suffit de faire reposer 1h30 à 2h (toujours en fonction de la température ambiante de la pièce…).

Préchauffer le four à 200°c, inciser en étoile le dessus de votre piccolo panettone et enfourner dans la partie basse du four car atention: le panettone gonfle beaucoup en hauteur !

Après 15 minutes de cuisson, abaisser le thermostat à 180 °C et poursuivre la cuisson 25 minutes en couvrant d’une feuille d’aluminium une fois la coloration désirée est atteinte.

A la sortie du four, la tradizioni veut que le pique de deux aiguilles à tricoter ou de deux pics à brochettes puis de le renverser sur une grande casserole. Il paraîtrait que cette position de refroidissement têtte en bas a pour but de lui conserver son bombé !

flou n’est pas convaincue de l’intérêt du procédé et le fait plus par superstition. Moi, je l’ai fait et mon piccolo panettone s’est cassé en deux donc… à votre bon coeur !

Nonobstant cette dernière expérience, j’ai trouvé fort sympathique l’idée de le placer dans une bonbonnière. Cadeau 2 en 1 parfait pour Noël, vous ne trouvez pas ?