Il y a cette dernière chose que j’ai envie d’aborder avec vous, à propos de ce mariage. Vous l’aurez compris avec l’article précédent, ça y est, c’était il y a un an. Je ne vais pas faire de bilan barbant, oh non, loin de là. J’ai juste envie de discuter un peu et certainement me confier. Pour la dernière fois, à ce sujet.

Mais avant, voici les quelques mots que nous a adressés ma meilleure amie des années collège-lycée, témoin à cette occasion mais qui n’a pas pu être présente avec nous. Je vous promets, ce n’est pas long.

« Mariés officiellement depuis longtemps, aujourd’hui vous célébrez la cérémonie du mariage, devant nous, vos témoins.

Je pourrais formuler mes meilleurs voeux, vous dire que je vous souhaite le bonheur, l’Amour toujours, des beaux moments partagés, un chemin rempli de fleurs, et je vous le souhaite ! Mais la vie est plus complexe, et le chemin n’est pas toujours rempli de fleurs, alors je vous souhaite l’Amour, la force, le courage et de la folie !

Christiane Singer le dit très bien:

« Mais qui a songé à le dire? A dire aux époux qu’ils partent sans ticket de retour pour une odyssée et que le voyage va aussi les mener à travers des forêts sombres, des steppes désertiques ? Et qu’ils vont connaître la lassitude, la sensation de devenir étrangers l’un à l’autre et à soi-même ? Qu’ils traverseront des contrées dont la langue leur sera inconnue et où tout ce qu’ils auront appris ne servira de rien ? Et qu’il y aura des moments peut-être où ils seront plus seuls -ensemble- que seul, par une nuit d’orage, au bout d’une digue battue par les vagues ? Qui a songé à leur dire qu’une seule chose les portera: la fidélité à leur plus haute espérance – à ce qui leur a été donné de pressentir en l’instant où ils ont le plus aimé ! Qu’ils sachent que cette folie-là, cette fulgurance, cette clairvoyance qui n’aura peut-être duré que le temps de battre des cils est pourtant le seul roc sur lequel se construit une vie, et qu’il n’est de fidélité qu’à cette folie – parce qu’elle seule est à la (dé) mesure de l’amour. »

Aujourd’hui, je suis un témoin parmi d’autres, de votre union. Je suis là, avec mon coeur, avec mes trippes, avec l’amitié qui nous rassemble. Je suis là pour ajouter une brique à l’édifice de votre vie commune, croyant à votre couple, à votre Amour, avec l’espérance que votre chemin sera long et que vous aurez en vous et en chacun des témoins aujourd’hui présents, la force et l’appui pour surmonter chaque épreuve, savourant le plaisir de la vie à deux. »

C’est la première fois que je relis cette lettre sans pleurer. C’est la première fois en un an que j’arrive à vous parler tranquillement et surtout sereinement de cette journée, ce mariage. Mes fidèles lectrices savent que ça n’était pas le cas auparavant.

Il y a encore quelques jours, je détestais cette date, les jours précédents et les suivants. Il ne fallait surtout pas m’en parler et quand bien même, j’avais du mal à accepter les très nombreux compliments, rongée par la douleur, la tristesse et la colère. Surtout la colère.

Je ne vais pas vous le cacher même s’il faudrait que je garde tout cela dans ma sphère privée mais cette année est la plus difficile qu’ait dû traverser mon couple. Les crises, les regrets, les reproches, la perte de confiance. En sept ans de vie commune dont trois années mariés civilement, c’est celle-ci qui a failli être la définitive. Celle-là même où l’on ne se reconnaît plus, se parlant comme à des étrangers, s’aboyant dessus comme deux chiens enragés. Puis enfin imaginant la pire des solutions pour qu’enfin cesse cet enfer.

Ce samedi 28 mai 2011 a été une journée émotionnellement éprouvante, physiquement difficile, familialement contraignante et décevante. (Je parle de la famille très proche, pas des cousins, oncles, tantes…).

• J’ai souri toute la journée mais à l’intérieur j’étais paniquée. Comme lors de tous ces mois à quasiment tout gérer toute seule.
• Je n’étais pas émue mais tellement fatiguée que je n’arrivais pas à trouver les mots.
• Je n’ai pas pleuré non pas à cause de l’émotion mais parce que je savais que le cas échéant, j’aurais fini par craquer.
• Je n’ai pas pété un câble quand j’ai compris qu’il y avait un énorme problème avec le groupe électrogène lors de la soirée, je n’en avais plus la force. (ndlr: il a failli exploser).

Pour nous, le sujet a fini par devenir tabou et j’en suis venue à ne plus rien supporter de tout ce qui avait trait au mariage. Ni le nôtre ni les autres.

Pendant de nombreux mois, les affaires que nous avons ramené sont restées dans un coin en attendant un sort. Les photos, je les ai à peine regardées. ( D’ailleurs, ce n’est qu’hier soir que j’ai découvert celles d’un de nos amis. MERCI DAMIEN: ELLES SONT MAGNIFIQUES !!). Bien qu’étant une grande source d’inspiration, j’ai viré tous les blogs mariage de mes flux; pour n’en garder qu’un seul. Sa créatrice qui est une lectrice ici se reconnaîtra sans doute. Et puis j’ai brillé par mon absence au mariage d’un couple d’amis que nous aimons beaucoup pour la simple et bonne raison que j’étais incapable d’y aller.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous dire que ça va mieux. Lorsque le chagrin est trop présent, je pense que la meilleure des solutions est d’essayer de composer avec, au fil des jours. Mais ce qui fait certainement le plus de mal, c’est indéniablement la sévérité avec laquelle nous sommes capables de nous blâmer encore et encore pour tous les maux du monde.

Je l’ai fait pendant des mois. J’ai ressassé dans ma tête tout ce qui a précédé le jour J afin de trouver la faille de ce qui était un échec pour moi. Croyez-moi, il me fallait absolument tout passer au peigne fin pour mieux me punir si telle ou telle chose ne s’était pas déroulée comme prévue ..

Et pendant ce temps-là, les compliments continuaient à fleurir de jour en jour. Et plus les gens faisaient preuve de gentillesse et plus je prenais cela pour de la politesse parce que voyez-vous: « Ce putain de mariage était vraiment une journée de merde ! ».

Mardi dernier, j’étais au téléphone avec mon meilleur pote. Témoin de notre mariage par la même occasion. (Quelle patience cet homme a t-il eu toute cette année durant !).

Cette fois-ci encore, Céline pleurant à chaudes larmes fait part pour la énième fois de cette journée qu’elle hait si profondément. Quelle idée, n’empêche d’avoir voulu célébrer un mariage qui aura coûté aussi cher pour faire plaisir à cette famille d’ingrats et dont le seul résultat visible sera une année de larmes et, en sus, une thérapie de couple.

La culpabilité de ne pas avoir encore envoyé les remerciements aux invités parce que l’envie de les faire n’y est pas. Parce que se forcer à répondre aux gens n’est pas ce que je veux, parce que ces fichus remerciements, je les veux vrais et sincères.

Bordel, trop c’est trop et j’avais toutes les raisons de me détester par la même occasion !

Et puis j’ai enfin écouté ce que Bruno en pensait. (Parce que tous ces mois à se donner des nouvelles, je n’avais finalement écouté que moi.)

A bientôt un an, j’ai réussi à voir et comprendre que je me trompais depuis le début.

Oui, nous avons fourni un travail monstre.

Oui, c’était magnifique et les invités ont été ravis en plus d’avoir été émerveillés par la beauté des lieux, sinon le changement opéré après 40 ans d’abandon.

Non, ce n’était pas parfait mais peu importe.

Oui, la cérémonie laïque fut une excellente idée.

Non, au fond de moi je ne déteste pas cette journée comme je me plais à le rabâcher.

Maintenant, je sais et j’en suis consciente. Je la déteste elle, pour l’avoir cherché des yeux toute la journée sans la trouver.

Alors aujourd’hui, laissez-moi vous donner deux-trois conseils d’amie:

Vous avez envie de vous marier: faîtes-le pour vous et seulement pour vous. Ne pensez pas aux autres. Jamais.

Vous ne croyez pas au mariage ou vous ne voulez pas passer le cap pour x raison: ne vous mariez pas mais profitez du moment présent avec votre moitié.

Et surtout: écoutez votre petite voix intérieure. Toujours.

Je vais finir par ces sages paroles de mon bien-adoré B. Biolay: « Les gens rêvent de bonheur mais se fichent éperdument du nôtre. » Ne l’oubliez pas !

En triant mes dossiers sur mon pc, j’ai retrouvé le brouillon d’un questionnaire auquel j’avais répondu l’été dernier. C’était pour Un beau jour. Je ne sais plus si je vous en avais parlé ou pas. Donc comme j’avais été très pipelette, les filles avaient dû raccourcir quelques passages. Je vous mets l’intégralité ici.

Bonne journée !

Raconte-nous tout d’abord !

« Il était une fois un couple d’amoureux qui rêvait de poésie, de rêves fous et d’un mariage qui ne ressemblait qu’à eux … »

Nous étions déjà mariés civilement depuis Nov 2008 et avions annulé notre mariage religieux qui devait se faire en Août 2009 pour cause d’une incompatibilité d’humeur et d’organisation avec ma belle-mère. Nous voulions quelque chose de simple et bon enfant, Elle rêvait d’un événement social avec pas moins de 500 invités…

L’été dernier, nous avons décidé qu’il était temps de remettre le sujet sur le tapis et ainsi passer à une autre étape dans notre vie de couple. J’ai beau être moderne, je suis quand même attachée à certains principes de vie ;)

Entre temps, d’un point de vue strictement personnel, il était très important pour moi d’officialiser spirituellement notre union puisque nous avions décidé qu’il n’y aurait pas de mariage religieux (Cyprien est catholique et moi d’origine juive). Dès lors, organiser une cérémonie laïque était notre meilleure option si nous voulions donner un sens à notre démarche. Cette alternative n’étant pas généralisée, nous n’avons pas souhaité prévenir nos invités et la famille lointaine pour éviter représailles, chantage et autres joyeusetés. Le jour J, la surprise a été réelle et très appréciée. (ouf!)

Au début, j’avais trouvé un magnifique château dans le Beaujolais mais finalement, pour rendre hommage à mon beau-père décédé il y a trois ans, nous avons voulu le faire dans le Domaine viticole de ma belle-famille qu’il aimait tant. C’était une manière pour nous de rajouter un symbole à cette journée et regrouper la famille Orléanaise qui n’a pas souvent l’occasion de venir dans la région.

Comment s’est organisé tout ça dans le temps ?

Nous vivons à 400km du domaine donc au début nous y descendions une fois par mois puis une fois par semaine dès la fin du mois de Mars jusqu’à la mi Mai où nous avons pris 15jours de congés pour pouvoir tout installer et créer les cabinets, acheter tout le matériel nécessaire, laver la vaisselle, etc.

 Entre temps, j’ai beaucoup chiné, lavé/javellisé et repassé tout le linge ancien trouvé à Emmaüs pour l’occasion, créé les faire-parts, les menus, les livrets pour la cérémonie, le plan de table, etc.

D’ailleurs, je me revois encore il y a quatre ans dire à des copines que ô grand jamais je ne passerai des heures à faire du découpage, du collage et de la couture pour notre mariage car je ne me voyais pas avoir la patience nécessaire ! Et finalement, nous avons créé beaucoup de choses par nous-mêmes et surtout pris du plaisir à tout concevoir ! Je vous rassure, ma folie n’est pas allée jusqu’à faire les confettis moi-même !

 Ce mariage est mon plus grand projet créatif et c’était la première fois où je pouvais réellement exprimer ma vision des choses alors j’y ai pensé quasiment jour et nuit pendant près de neuf mois. En gros, c’était un peu mon bébé.

Entre décorer son appartement et redonner vie et concevoir l’aménagement de plus de 800m² de surface pour un tel événement où ta belle-famille t’attend au tournant, la différence est grandiose et la pression immense… Par ailleurs, à ce stade-là, on ne voit pas plus loin que la date butoir, la suite n’existe pas !

Quelles ont été vos inspirations ?

(je ne vais parler que de moi parce que Cyprien m’a fait entièrement confiance sinon nous aurions eu droit à un décor avec plein de Tux ( pingouins linuxiens ..) )

•  Pour la décoration:

Le lieu se suffisait à lui-même. Ce n’était pas entretenu depuis une quarantaine d’années et le tout ressemblait à une mini-déchetterie alors j’ai voulu m’amuser avec ce côté jardin abandonné avec des meubles sortant du contexte. Mon envie était de jouer sur ce lien entre la nature et l’homme, cohabiter sans forcément tout transformer pour l’occasion. Casser l’idée d’un mariage tout carré, tout propre et garder le côté sauvage qui s’y était installé au fil des années. C’est vraiment quelque chose qui me tenait à coeur.

J’avais l’envie de faire croire aux invités que toute la décoration était là par hasard, comme si les Robinsons venaient de débarquer dans ce jardin enchanté et avaient pris possession des lieux.. Une sorte de fausse-simplicité.(alors qu’en réalité tout a été pensé et placé jusqu’au moindre détail …)

En gros, je pourrais dire que c’est aussi mon amour pour le mélange du contemporain et du vintage, le tout agrémenté de fantaisie et de poésie.

•  Pour le repas:

En dehors de notre choix pour les pierrades et l’utilisation de produits de saison (dont des petits pois frais!!), il n’y a pas vraiment d’inspiration mais bien plus un soucis de place. Je ne voulais pas charger les tables en raison de la place que prennent ces objets. De plus, encore une fois, la simplicité était notre meilleure amie et s’en tenir au minimum vital, la meilleure option. Pour alléger le service, l’entrée a été apportée dans des paniers comme s’il s’agissait d’un pique-nique. Je trouvais l’idée sympathique que nos invités découvrent par eux-mêmes le fameux casse-croûte !

Quant aux planches à découper en guise d’assiettes, c’était un clin d’oeil pour mon père. Son restaurant préféré (en Colombie) propose une cuisine à base de grillades et donc les viandes sont servies sur des planches en bois. J’avais envie de reprendre cette idée car c’est un élément de ma vie passée et je ne compte pas le nombre de fois où nous avons mangé la-bas !

Diner sous les étoiles, entourés d’arbres, je trouvais l’idée absolument divine et poétique. De plus, nous avions décidé qu’il n’y aurait pas de table d’honneur mais que nous changerions de table tout au long du repas afin de profiter de tous nos invités.

•  Pour tout le reste:

Les histoires de la Comtesse de Ségur que je lisais, enfant, dans le jardin de mes grand-parents, cachée sous le saule-pleureur. Je crois que tout vient de là ..et Eleonore Bridge pour l’idée du Dress Code (rendons à César … )

Le côté vieille France de ma belle-mère m’a poussée à me surpasser et ainsi pouvoir lui montrer qu’il était possible de se marier autrement. Exit les ballotins de dragées, un repas à rallonges, pas de protocole social ni de costumes à queue de pie,etc ..

Sérieusement, il me semblait important de donner un gros coup de pieds à la fourmilière qu’est le mariage traditionnel en France et prouver que ce milieu à grandement besoin d’évoluer, d’innover et surprendre. Je ne critique pas ceux qui aiment ce genre de mariages, je dis juste qu’il est temps de donner les mêmes possibilités à ceux qui souhaitent quelque chose de plus moderne et moins conventionnel.

Les meilleurs moments ?

• Pendant le repas, goûter le foie gras que nous avions préparé nous-mêmes et voir qu’il était super bon, nous a allégé d’un poids considérable + les compliments de tous les invités qui se sont régalés.
•  Observer le regard émerveillé de nos invités lorsque nous avons enfin réussi à allumer les boules de papier et les étoiles alors que la nuit était tombée depuis une bonne demie-heure et que seules les bougies à la citronnelle éclairaient le tout.
•  Un ami que nous n’avons pas la chance de voir souvent nous a suivi quasiment toute la journée dans le simple but d’être avec nous et je dois dire que cela m’a extrêmement touchée. (Merci Damien !)

La plus grosse galère ?

Gérer ma belle-mère ce qui en soi déclencha toutes les autres galères …

 D’ailleurs, mon meilleur ami m’a appris une méthode infaillible pour éviter tout drame inopiné. Et je ne peux que la partager ici avec vous!!

Le cerveau ne faisant pas la différence entre les mots contrairement au conscient, au lieu de crier haut et fort intérieurement tout l’amour * ironie * que vous portez au destinataire, un simple « je vous bénis très chère » fera l’affaire. Et ça marche! Un « Je vous bénis » vaut trois « je vous em*erde bien fort » et zou, l’esprit passe à autre chose plutôt que de ruminer pendant des heures et perdre son temps à échafauder des plans machiavéliques … Essayer, c’est l’adopter :)

Des anecdotes à raconter ?

• Le mari de la marraine de Cyprien avait des gros pois verts en tissus cousus sur sa chemise ! Je peux vous dire qu’il n’est pas passé inaperçu et c’était vraiment drôle! Il va sans dire que j’ai adoré !
•  Ödland dansant sur du Benny hill avec les masques de Prince Harry, Lady Gaga, Queen Elizabeth et The King : c’était absolument hilarant.
•  J’ai choisi l’histoire de la Princesse au petit pois parce justement ma belle-famille me prend pour une cruche écervelée superficielle mais chut ! Je leur ai expliqué que c’était parce que j’ai le sommeil très léger et que la robe que je portais à notre mariage civil était tout simplement noire et à pois … A mon avis, ils n’y ont pas crû mais ils n’ont jamais osé réfuter mon explication…

Hihihi, normalement cet article était prévu pour le week-end dernier en guise de mise en bouche pour l’apfelstrudel mais ces derniers temps je manque cruellement de temps donc je vous en fais profiter que maintenant :)

Donc aujourd’hui je vous présente un des plus chouettes cadeaux de mariage que l’on ait reçu : le déshabilleur de pommes ! Késako ? Tout simplement l’accessoire le plus chouette que l’on peut avoir dans sa cuisine…

Et attention, j’ai dit accessoire et non pas gadget ;)

En ce moment la saison des pommes bat son plein (et tant mieux, car les pommes c’est la vie!) sauf que je ne sais pas vous, mais moi, je déteste être de corvée d’épluchage! Et c’est là où le plaisir de manger une pomme est tout de suite balayé par cette obligation qu’est éplucher.

Et miracle de la vie: vous tombez sur un super éplucheur ! Encore plus fort que le Willi Waller toutaousensix ^^ Et toute la différence est là !! Regarde par toi-même les photos. Ça prends deux minutes: exactement le même temps que met le déshabilleur pour s’occuper de 6 pommes parfaites pour une tarte aux pommes !! Incrédibeule mon ami ^^

One more thing: non seulement il évide et se débarrasse des trognons mais il découpe les pommes en tranches parfaites. La classe !!

Allez, avoue que je suis encore plus forte que le télé-achat pour te créer des besoins !! Si tu le cherches, c’est chez Geneviève Lethu et c’est vraiment donné vu les performances.

ATTENTION: ARTICLE NON sponsorisé – Merci Emmanuelle  ^^ JE L’ADORE !!

Petite pause musicale en ce magnifique dimanche que nous avons eu aujourd’hui.. J’espère que vous avez passé un excellent week-end !

Depuis cet été, Ödland prépare la sortie de son nouvel album {Sankta Lucia} et nous dévoile jour après jour de nouvelles et merveilleuses vidéos qu’ils ont tourné il y a encore quelques semaines … Je n’avais pas vraiment eu l’occasion de vous en parler alors j’en profite ce soir. Pour ceux et celles qui ne regardent pas la tv, voici de quoi vous occuper. Un peu de poésie, de légèreté, de douceur et un brin de sérieux dans cette sélection que j’ai choisi.

Je sais qu’il y a des récalcitrants parmi mon lectorat, dans ce cas-là: regardez au moins celle de Trottoirs vermoulus. Je pense que personne ne peut-être insensible à cette vidéo.. Allez-y, vous ne le regretterez pas !

Si vous êtes un peu plus curieux(ses), allez voir sur la page viméo de Lorenzo: toutes les vidéos y sont. Et si jamais vous souhaitez en savoir plus sur les coulisses, je ne peux que vous conseiller d’aller jeter un oeil sur le blog où Isabelle raconte leur voyage à travers l’Europe de l’Est: odland-europe.blogspot.com . Bonne soirée !!

Je n’aurais jamais pensé que ce bouquet aurait autant de succès ! Que ce soit le jour du mariage comme maintenant où quatre mois après je reçois des mails chaque semaine me demandant des renseignements sur sa création ! C’est fou !! En tous cas, merci les filles !!

Donc comme promis: le tutoriel. Par contre, je n’ai pas fait de photos au moment M de l’élaboration, ne m’en veullez pas mais comment dire: les doigts pleins de colle textile au moment des faits, c’était juste pas possible, même si à l’époque je prenais les photos avec le compact.. !

Bref, pour la peine je l’ai plus ou moins défait pour que vous ayez quelques détails mais je n’ai pas eu le courage de TOUT le démonter. Je ne sais pas pourquoi mais il y a avait ce petit pincement au coeur .. Allez, on clique sur la suite ;)

Matériel nécessaire pour un bouquet de 20 cm de hauteur et 10 cm de circonférence env. :

env. 17 broches anciennes en forme de fleurs + 1 pour la finition

entre 8 et 10 fleurs artificielles (ikea)

du biais de n’importe quelle couleur (env 1 m)

de la colle textile

du fil de fer

env. 1 m de dentelle

1 pince coupante

de la patience, du temps et des dvd niais.

La marche à suivre:

Pour chacune des broches allant dans le bouquet, couper un morceau de biais (égal ou légèrement inférieur au diamètre interne).

Coller à l’aide de la colle un des côtés extérieur du biais et cela au milieu du dos de la broche (ci possible le plus près possible de l’attache). (cf photo ci-dessus). Laisser sécher une nuit.

Pendant ce temps, toujours pour chacune des broches, couper 20 cm de fil de fer et faire selon le magnifique dessin (attention ça pique les yeux..) :

1/ on forme une sorte de Y 2/on rabat les côtés l’un sur l’autre. Attention: il faut que ça fasse approximativement la même longueur que chaque morceau de biais collé chaque broche !

Des lors, passer les deux « pointes » dans le biais et tout encoller. Bon courage, vous risquez de vous en mettre de partout ! Redresser le tout si nécessaire. (broche perpendiculaire à la tige).

3/ Après une nuit de séchage (pendant laquelle les broches ont dormi la tête en bas…) Prendre une des extrémités du fil de fer et l’entortiller tout autour de la tige (comme sur la photo et le merveilleux dessin..!).

Ensuite, former un premier bouquet avec les fleurs artificielles puis insérer par dessus vos broches. Fixer solidement toutes les tiges ensemble à l’aide du fil de fer.

A l’aide de la pince coupante, couper uniformément le trop plein de tiges ( dans mon cas, j’ai laissé environ 10 centimètres de hauteur entre la base des broches et le bas du bouquet).

Pour terminer, masquer les tiges avec la dentelle. Ne pas hésiter à la passer entre les débuts de tiges (donc sous les broches) pour consolider le tout et ainsi donner de la tenue.

Utiliser la broche de finition pour retenir la dentelle.

Admirer ^^.

Et voilà les filles, j’espère que ce tuto sera à la hauteur de vos espérances. Si jamais vous avez encore des questions, n’hésitez pas. Ce n’est peut-être pas aussi clair que je le pense. Ceci dit n’ayant pas trouvé de tuto en français dans l’internet mondial, j’espère vraiment que celui-ci vous éclairera au maximum au-delà de mes bidouillages extrêmes:)

Bon week-end !

Plus que quelques heures avant le grand départ !! J’ai commencé à en parler la semaine dernière et de manière très vague mais autant vous dire nous sommes quasiment prêts à nous envoler pour un sacré voyage !

Il y a encore quelques mois nous rêvions de quinze jours passés à lézarder sur une plage du Club Med. Nourris, logés, blanchis et chouchoutés. J’avais d’ailleurs fait un mini-article avec plein de photographies plus inspirantes les unes que les autres. Et en plein milieu de cet hiver bien froid auquel nous avons eu droit, ce fut une expérience fortement chaleureuse tellement tous les esprits étaient en manque de lumière, de douceur et d’évasion..

Depuis, le vent a tourné et nous avons changé nos plans. Et nous sommes rendus compte que nous n’avions jamais visité l’Europe comme il se doit. San oublier qu’un de nos proches amis est parti tout seul comme un grand pendant une vingtaine de jours et en est revenu complètement changé !!

Alors oui, un jour nous ferons les larves au Club Med mais cette année nous partons à la découverte de cette Europe donc nous faisons partie.

Bien évidemment (vous commencez à me connaître) il y a un fil rouge (même deux, devrais-je dire). Alors voilà, je vous en donne un et à vous de deviner l’autre parmi les indices. Je vous laisse jusqu’à lundi 23h59. Suite à cela je ferais un tirage au sort et le ou la gagnante se verra recevoir un joli cadeau-souvenir de cette lune de miel ..

L’Europe en train

J’en avais parlé dans l’article du concert d’ Ödland mais autant le répéter: la chanson qui mérite le plus d’être vue interprétée sur scène est Train et qui plus est, c’est ma préférée parmi tout l’album d’Ottocento. Donc il était plus que normal qu’Ödland fasse partie de cette grande aventure. (encore une fois, je sais ..)

C’est pour cela que nous avons choisi de voyager en train via Interrail. Un concept ferroviaire qui permet de visiter l’Europe grâce aux chemins de fer reliant chaque pays. WOnderfull maï friends !

Alors autant vous dire qu’on va en manger des kilomètres de rails, de wagons, de locomotives, de rencontres, de paysages, etc. J’ai vraiment hâte.

L’itinéraire

J’ai donné les villes dans lesquelles nous allons faire escale dans un article datant de la semaine dernière, je vous les remets ici et dans l’ordre, cette fois-ci ^^

Grenoble // Chambéry // Milan // Munich // Wien // Prague // Wroclaw // Helsinki // Mariehamn // Stockholm // Oslo // Bergen // Copenhague // Amsterdam // Bruxelles //Versailles // Londres // Madrid // Barcelone // Perpignan // Monaco // Pise // Roma // Naples // Palerme // Florence //Bologne // Chioggia // Parme // Turin.

Le petit jeu qui vaut la chandelle

Quel est le fil rouge entre toutes ces villes, tous ces pays ? Attention, on réfléchit bien et on ne copie pas sur son voisin !!

Et puis tant qu’à faire, on ajoute aussi la ville qui nous fait le plus rêver (ça m’aidera pour choisir le cadeau )

Allez, c’est  à vous !

Le petit bonus

Dernière chose: je mettrai notre site à jour (celui de notre mariage) donc c’est le bon moment pour le découvrir. Ya même un autre petit jeu là-bas .. CLIC CLIC CLIC

Ah je sais que vous l’attendiez celui-là !! Et pour tout vous dire, je vous ai même fait un gif ! Eh oui, si ce n’est pas de l’amour et de la dévotion pour mes chères lectrices, çà, je ne sais pas.. !

Les livrets de notre cérémonie ont beaucoup plu et honnêtement, je ne m’attendais pas à un tel succès. Car même s’ils sont loin d’être conventionnels et classiques, le public quant à lui était loin d’être ouvert à ce genre de création farfelue. Mais quitte à faire un mariage qui sort de l’ordinaire, autant y aller à fond, non ?

Bref, finalement, même si ces petits livrets nous ont donné pas mal de boulot et de patience, le résultat valait largement tous ces dimanches soir à travailler en série… (4 dimanches pour 120 livrets environ)

A la base, le contenu d’un livret est équivalent à une page A4. Je ne voulais pas que cela soit trop enquiquinant à préparer et trop épais pour coudre la reliure. Donc il a fallu condenser au maximum les informations générales. Du coup, je m’en suis tenue à :

◊ un petit mot pour notre maître de cérémonie

◊ le plan (histoire de rassurer les invités (je suis la première à être angoissée à ne pas savoir où en est la cérémonie et transpirer de ne pas connaître l’heure de fin))

◊ les paroles des chansons

◊ les textes

◊ un petit clin d’oeil pour ceux qui pouvaient éventuellement s’ennuyer ^^

Petits détails :

1/ je me suis servie du logiciel libre INKSCAPE (gratuit), c’est l’équivalent d’Illustrator. Il est facile à utiliser même si au début il faut bien évidemment prendre ses marques. N’hésitez pas à télécharger des polices différentes sur DAFONT.COM (par exemple) histoire de varier le visuel.

2/ je vous conseille vivement (et surtout si il y a une grande quantité de livrets) d’investir dans un massicot. Un simple fera l’affaire et puis on peut toujours s’en resservir par la suite.

Le mode d’emploi :

1/ On fait son modèle/mise en page sur le logiciel. On imprime plusieurs fois pour bien vérifier le rendu, faire des changements si besoin ya.

2/ Imprimer

3/ Découper les feuilles et ensuite utiliser la perforatrice pour créer la dentelle sur les côtés.

4/ Plier les feuilles et assembler les livrets.

5/ Coudre la reliure qui consiste en 15 cm de biais.

6/ Admirer son travail ^^

Mais d’où viennent les petits jeux ??

C’est un livre appelé Kill Time que j’ai acheté dans la boutique du Musée d’Art Contemporain de Lyon, à la Cité Internationale.

Je n’ai fait que scanner les dessins qui me semblaient être dans le thème et je les ai insérés dans le document au moment de la mise en page.  Et voilà, c’est tout bête ^^

Je ne sais pas si on peut le trouver ailleurs. Certainement. Quoiqu’il en soit, si vous ne le trouvez pas, il est, à mon avis, possible de passer un coup de fil à la boutique pour avoir de plus ample renseignements. Peut-être même qu’ils pourront faire des livraisons. Je n’en sais rien, je vous donne juste des pistes…

J’espère que tout cela vous aura éclairé. D’ailleurs, je tenais à dire que je ne suis pas graphiste donc quiconque peut réussir à faire pareil, voire mieux, j’en suis certaine !

Comme nous avions mis avec la plus grande innocence une petite quantité de confettis dans chaque faire-part (ahem..), nous avons choisi d’en utiliser pour remplacer les grains de riz ou autres joyeusetés que les invités aiment bien lancer en l’air dès que la cérémonie est terminée..

Pour ce faire, rien de plus simple: des confettis, des sachets en papier et des gommettes de couleur pour les refermer.

Certes, ça ne casse pas trois pattes à un canard MAIS ce qui a fait la différence chez nous, c’est que j’avais rajouté des petites étiquettes sur lesquelles étaient indiquées des petits cadeaux gagnés. Eh oui, comme à la loterie ^^ Super chouette, n’est-ce pas ?

\\ les sachets viennent de chez Milk and Paper //

P.S. : On est à la recherche de bonnes adresses pour notre lune de miel, peut-être en as-tu quelques-une sous la main ?? C’est par ici .. !

Les napperons achetés pour les créer les enveloppes des faire-parts venaient en deux tailles différentes. Je me suis donc retrouvée avec une bonne soixante d’exemplaires, ne sachant pas quoi faire avec . C’est ainsi que pour égayer un petit peu le petit bois et le lieu de la cérémonie, j’ai décidé de les utiliser pour créer des guirlandes.

Pour ce faire, il suffit de les couper à la moitié et de les coudre les uns après les autres avec du biais. En l’occurrence, chaque guirlande mesurait 18 mètres.

Et voilà, c’est un peu long à coudre et un peu plus enquiquinant à plier après pour les transporter mais il faut dire que ça donne un charme fou dès qu’elles sont installées.

P.S. : On est à la recherche de bonnes adresses pour notre lune de miel, peut-être en as-tu quelques-une sous la main ?? C’est par ici .. !

Il nous fallait absolument des rideaux pour délimiter la superficie du petit bois et ainsi créer des espaces séparés. Et puis nous en avions également besoin pour fermer l’abri de la grange où se trouvait le coin photobooth. Sauf que trouver des rideaux pas chers aux couleurs choisies pour le mariage (à moins d’être dans la tendance) c’est un peu comme chercher une aiguille dans une botte de foin .. !

Du coup j’ai acheté chez Ikea les rideaux wilma blancs et je les ai tous teintés ( teintures dylon) en violet, fushia et la version corail est issue d’un mélange assez téméraire avec quatre couleurs différentes mais j’aime beaucoup le rendu (fort heureusement d’ailleurs..!).

Voilà, c’est tout bête mais il fallait y penser.. et puis ça peut toujours servir, n’est-ce pas ?

P.S. : On est à la recherche de bonnes adresses pour notre lune de miel, peut-être en as-tu quelques-une sous la main ?? C’est par ici .. !