Douce Mise en Scène » Charles Dantzig http://www.doucemiseenscene.fr Mon, 14 Jul 2014 22:00:45 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=3.5.2 Lectures de Février: Capote, Zweig, Vann et Cleave http://www.doucemiseenscene.fr/2012/03/08/lectures-de-fevrier-capote-zweig-vann-et-cleave/ http://www.doucemiseenscene.fr/2012/03/08/lectures-de-fevrier-capote-zweig-vann-et-cleave/#comments Thu, 08 Mar 2012 22:59:11 +0000 Céline http://www.doucemiseenscene.fr/?p=8875 ]]>

Au moment où je vous écris cet article, la situation est absolument royale .. Je suis dans le bus navette Lyon/Grenoble avec une super connexion wifi sur le laptop grâce à l’androïd de Cyp, son mac et Freemobile !! Du coup, c’est la classe! (enfin, perso, je trouve que c’est la classe royale !) C’est toujours mieux que d’essayer de dormir faute de mieux. (il est 22h50)

Alors, quelles furent les lectures de Février ? Breakfast at Tiffany’s, Vingt-quatre heures de la vie d’une femme, Sukkwan Island et Un employé modèle.

Commençons par Breakfast at Tiffany’s de Truman Capote. Après avoir enfin vu le film pendant les vacances de Noël et étant déjà accro à la bande-son, il me semblait normal de lire l’oeuvre d’origine. Non ?

J’ai adoré. Même si la nouvelle de Capote diffère de l’adaptation cinématographique, le fond est le même. On s’attache très vite aux personnages, New York est omniprésente et puis si je ne devais garder qu’une chose de ce livre, c’est bel et bien la plume de Truman ! Pour ma part, je découvrais l’auteur, bien que le connaissant de nom mais jamais je ne m’étais essayée à sa prose. Je suis fan. Un réel coup de coeur pour les tournures de phrases, les descriptions, le vocabulaire utilisé. Vous me direz, c’est aussi le boulot du traducteur, mais toujours est-il que le talent est là et j’ai vraiment pris énormément de plaisir à le lire. Et au fur et à mesure que les pages se tournaient, je ne faisais que redouter la fin approchant. La fin de sa plume, au-delà de l’histoire de fond puisque j’avais vu le  film et je savais à quoi m’attendre. Sauf que … le film de Blake Edwards est une adaptation que l’on pourrait facilement dépeindre comme grossière… Donc pour ceux et celles qui seraient intéressées: il y a des surprises !

Je suis une romantique dans l’âme, j’ai tout de même une préférence pour le film mais je ne regrette pour rien au monde d’avoir également lu le livre.

Vous saviez qu’à la base, Capote s’est inspiré de Marylin Monroe pour le personnage de Holly ? Et qu’il voulait que ce soit elle qui joue le rôle dans le film ? Sauf que le rôle (et le succès) sont revenus à Audrey Hepburn, préférée des producteurs de l’époque … Voilà pour l’anecdote !

Conclusion: J’ai adoré !!!!!!!

Il y a dans le livre d’autres nouvelles, je les lirais une prochaine fois..

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme de Stefan Zweig. Il y a quelques mois, je découvrais Le voyage dans le passé, récemment traduit en français et dont je me retenais de lire pour cause d’un énorme coup de coeur…

Pareil ici avec cette autre nouvelle. Juste sublime. L’histoire retrace une période où les bonnes moeurs étaient bien différentes de celles de notre époque. Mais l’amour et la passion sont, quant à elles, intemporelles. Et quiconque peut se reconnaître dans les souvenirs du personnage principal.

Hélas, je ne peux en dire plus.

Conclusion: J’ai adoré !!!!!!!!

Sukkwan Island de David Vann. Voici un roman que je n’aurais certainement jamais lu de ma vie si je n’en avais pas entendu parler sur le super blog de Diane I heart books. Diane, you rock !!

J’ai pris la claque de ma vie. Ce livre fait partie de ces ouvrages qui ne peuvent vous laisser indifférent. Le dernier en date qui m’avait bouleversée, c’était L’ombre du vent. Celui-ci n’a pas grand chose à voir dans le fond mais on est happé par le récit. Jusqu’à la fin.

Je ne peux pas vous en dire plus. J’ai peur d’en dévoiler trop.

Conclusion: Adorer est un grand mot. J’ai beaucoup, beaucoup aimé.

Livre du Club de lecture

Un employé modèle de Paul Cleave. Quand j’ai vu que l’histoire se passait en Nouvelle-Zélande, je n’ai pu que m’exclamer d’un « Chouette !! » et puis c’est tout.

En réalité, après avoir lu Truman Capote et Stefan Zweig, c’est bien trop difficile d’accrocher au style de Cleave. Scènes violentes décrites dont l’intérêt est finalement quelconque, descriptions des lieux qui n’apportent pas grand chose à la trame sauf peut-être montrer la vacuité totale de la vie du personnage principal ! C’est pour dire…

Honnêtement, je m’en suis tenue à cette phrase de Charles Dantzig, déjà citée le mois dernier: « Pourquoi continuer à lire un livre? C’est un des effets dévastateurs de l’espoir. Si un livre est mauvais, il ne devient jamais bon. » J’ai lu consciencieusement jusqu’au chapitre 9, j’ai sauté des fossés et puis toujours rien alors j’ai laissé tomber.

Conclusion: Pas accroché, pas aimé du tout.  Ce qui me réjouit, c’est que personne du club ne l’a aimé .. C’est fou ! On a peut-être un problème ..

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Lectures de Janvier: de Maximy, Safran Foer et Dantzig http://www.doucemiseenscene.fr/2012/02/02/lectures-de-janvier-de-maximy-safran-foer-et-dantzig/ http://www.doucemiseenscene.fr/2012/02/02/lectures-de-janvier-de-maximy-safran-foer-et-dantzig/#comments Thu, 02 Feb 2012 19:40:13 +0000 Céline http://www.doucemiseenscene.fr/?p=8241 ]]>

{Je ne m’amuse pas à mettre dans le titre de l’article les noms des auteurs par prétention mais juste parce c’est toujours plus court que les titres des oeuvres dont je vais parler …}

J’inaugure aujourd’hui cette nouvelle rubrique: une fois par mois je vous parlerai des livres lus le mois passé. Et comme je fais partie d’un club de lecture, je sais d’avance que j’aurai matière sous la main .. Autre chose à savoir: je ne suis pas critique et me sentant très mauvaise à l’écrit pour poser sur des mots une analyse personnelle, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de super méga profond et intellectuel.

Commençons par Pourquoi lire ? de Charles Dantzig. La couverture et le titre m’ont tapés dans l’oeil lors de ma dernière visite chez Decitre. J’ai acheté. Une fois les premières lignes lues, on pense tout de suite que l’auteur va nous raconter tout du long pourquoi lire et pourquoi pas en faisant un parallèle pourquoi écrire ? Réflexion plutôt classique je trouve. Sauf qu’au fil des pages, le ton change et le lecteur se sent soudain attaqué. Nous ne sommes plus dans une explication gentillette mais sur un étalage de raisons toutes les unes plus arrogantes que les autres sur les différents types de lecteurs et leur approche face à une oeuvre dite littéraire. Et tout le monde en prend pour son grade. Condescendant à souhait.

J’en garde trois choses:

  • « Le désespoir est un fait, comme la pluie et le soleil. C’est plutôt l’espoir qui serait triste, avec les illusions dont il nous entoure comme une écharpe , pour mieux nous étrangler ensuite. »
  • « Pourquoi continuer à lire un livre? C’est un des effets dévastateurs de l’espoir. Si un livre est mauvais, il ne devient jamais bon. »

Je viens de me rendre compte que ces deux citations éloignées d’une quarantaine de pages rejoignent mon avis sur ce livre. Sachez pour la toute première fois de ma vie, je ne l’ai pas terminé. Et sans aucun sentiment coupable. M. Dantzig le dit lui-même: lire pour lire est une perte de temps.

  • « Il ne faut pas demander conseil, il faut voler les trésors. » Dorénavant, je ne conseillerais plus de livres, j’e parlerai en disant tout simplement si j’ai aimé ou pas. :)

Conclusion: je n’ai pas aimé.

J’irai dormir chez vous, Carnets d’un voyageur taquin d’Antoine de Maximy. Pour peu que vous regardiez autre chose que des séries et les navets hautement présents sur nos chaines nationales, vous connaissez au moins cette émission. Et moi, je l’adore. Je n’ai pas vu tous les épisodes, ce que je regrette, mais j’apprécie énormément la démarche d’Antoine de Maximy qui a décidé de voyager autrement et de partir à la découverte des peuples locaux tout au long de ses aventures globe-trotesques.

Dans ce magnifique livre (qui m’a été offert par Cyp à Noël), Antoine révèle toutes ces anecdotes qu’il n’a pas pu mettre sur vidéo. C’est émouvant, drôle, et même si ce n’est pas toujours que du positif, cela reste bon et extraordinairement humain. Seul bémol: ya pas de légende sur les photos et je trouve cela dommage.

Conclusion: j’ai adoré.

Livre du Club de lecture

Extrêmement fort et incroyablement près de Jonathan Safran Foer. Il se peut que le nom de l’auteur vous dise quelque chose puisqu’il s’est fait beaucoup entendre l’année dernière avec son dernier livre: Faut-il manger les animaux? Je l’ai chez moi depuis quelques mois déjà sans encore avoir osé l’ouvrir. Je suis déjà un brin végétarienne, j’ai peur d’être dégoûtée à vie alors que j’adore la viande … Dilemme !

Bref, aujourd’hui on parle d »extrêmement long comme titre ». Vous avez la quatrième de couverture en photo, c’est chouette, je n’aurais pas à vous le résumer sauf que cette histoire est bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Deux époques imbriquées, des personnages hors du commun, une quête qui n’en a que le nom. Je m’attendais carrément à autre chose. Beaucoup plus en rapport avec le contenant. Encore aujourd’hui, je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas car il est évident que ce livre mérite une deuxième lecture mais je ne suis pas prête à lui consacrer une nouvelle fois du temps. En tous cas pas encore.

Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas le côté surdoué d’Oskar qui est gênant. Cette manie de passer du coq à l’âne, cette arborescence de la pensée qui est une caractéristique omniprésente chez les personnes intelligemment précoces. Non, ce qui m’a dérangée au plus haut point dans ce roman, c’est le poids de la fatalité envers la sensibilité exacerbée de ce garçon. Et la mienne, soit dit en passant. Moi qui pensait voyager dans les rues de New York, c’est raté.

Conclusion: Je crois que je n’ai pas aimé.

Néanmoins, l’adaptation par Stephen Daldry va bientôt sortir en salles en France, j’irai le voir. Croisons les doigts pour que le film me réconcilie avec ce livre.

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