– Two Days in Paris – Le Cimetière du Père Lachaise

Dimanche 2 mai 2010 | Il se peut que je parle de : , , ,

Une des questions qui nous ont été posées la dernière fois que nous sommes revenus de Paris a été : « Et vous êtes allés au Père Lachaise? ». « Euh … non. »

C’est chose faîte maintenant même si nous nous y sommes promenés que partiellement. Je ne vois pas trop l’intérêt de visiter un cimetière auquel on est pas « rattaché ». C’est quand même assez glauque de se promener dans un cimetière quand nous n’avons personne à qui rendre visite, non ? Déjà que c’est pas très gai ..

Et pourtant, vendredi, le soleil aidant, nous avons apprécié ce moment bien que nous nous soyons seulement faufilé entre les tombes de personnes qui nous étaient complètement inconnues. Force est de constater d’après les anecdotes d’un habitué des lieux que Jim Morrisson et Oscar Wilde ont beaucoup de succès. Nous ne sommes pas allé vérifier préférant profiter du calme régnant autour des lots les plus anciens du Père Lachaise.

Je n’aime pas les cimetières et j’espère ne jamais me faire enterrer. Je préfèrerai être réduite en cendres plutôt que finir ma vie enfermée, subissant les crises de claustrophobie et espérer ne jamais être accompagnée de larves qui se nourriraient de mes restes !

Sans oublier qu’un jour ou l’autre, votre tombe ou caveau finira dans l’oubli et sera réduit à une parcelle recouverte d’un plante fanée depuis des lustres.

Non, non, je ne souhaite pas finir de cette manière. Même si je reconnais que ces réflexions personnelles sont assez cocasses et stupides et que la mort est un sujet tabou.

Mais bon tant que j’y suis sachez que je suis pour le don d’organes. Et n’oubliez pas que si vous soutenez également cette cause, il faut que votre entourage soit au courant de votre dernière volonté car généralement les familles qui n’ont pas été prévenues n’ont pas suffisamment de temps pour y réfléchir et n’ont pas toujours le recul suffisant pour accepter de donner de quoi sauver une ou plusieurs vies.

Et sinon, ce que j’ai aimé vendredi ce sont les tombes ornées d’une photographie du défunt. Un dernier souvenir vivant pour les visiteurs réguliers ou juste de passage. Une manière de dire: « regardez, elle est partie si jeune » ou bien « ils s’aimèrent jusqu’au dernier jour ».

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