Quand je voyage, ce que j’aime par dessus tout, c’est immortaliser des moments privilégiés. Il se peut que ce soient des locaux, des touristes, des situations cocasses ou pas, etc. C’est vraiment ce genre de photographies qui me font vibrer. Bien plus que flasher pour la énième fois LE lieu ultra-touristique. Vous voulez voir Big Ben, la Tour Eiffel, demandez à Google Images. En moins d’une seconde, votre voeu sera exaucé. Vous voulez voir des vrais gens vivre le moment présent ? Dans ce ca-là, c’est déjà plus difficile.

Je ne me considère pas comme super douée en photo et j’ai encore beaucoup de progrès à faire, notamment en ce qui concerne « la rapidité de captation ». A Londres, j’ai raté de précieux clichés car je réfléchis trop avant de déclencher la photo. « Est-ce que c’est cadré ? Y a t-il quelque chose qui gène le plan ? La lumière ? Le mode ? Etc. » Voilà donc ma grande faiblesse, en plus de ne toujours pas gérer le mode manuel puisque je suis une grande flemmarde.

A la suite, des tranches de vies londoniennes tout simplement. J’espère que ça vous plaira.

[ J'aurais pu essayer de créer un fil conducteur entre toutes les photos, il est 4h43, j'ai un brin la flemme .. Vous ne m'en tiendrez pas rigueur n 'est-ce pas ? ]

Bonne journée !

Dîtes-moi, vous ne saturez pas trop quand même ? Il faut me dire sinon, histoire que j’en montre moins si jamais vous commencez à en avoir marre…

Aujourd’hui, faisons place à la décoration du petit bois. Quelques détails par-ci, par-là qui ont su faire la différence et donner une âme supplémentaire à ce lieu jadis abandonné.

Pour ce faire, nous avons pas mal écumé les Emmaüs du coin (d’ailleurs faudra que j’en reparle un jour..) mais aussi apporté des affaires à nous pour compléter le tout.

Pour ce qui est des meubles (le buffet+ les deux étagères) ce fut un réel coup de coeur à Emmaüs sauf que la première fois que j’ai vu l’ensemble, nous ne les avons pas pris car nous ne pouvions être présents pour la livraison. Dans ce genre de cas, je me dis souvent que si l’objet en question est fait pour moi, il saura attendre. Bingo, trois semaines plus tard, ce cher vaisselier (en un seul morceau en temps normal) m’attendait. Du coup, il nous a servi à ranger toute la vaisselle nécessaire pour le repas et le traiteur. D’ailleurs, c’est exactement pour ces deux raisons que nous en avions besoin. ^^

Ce qui me chiffonne un peu c’est que finalement je n’ai pas de photo de vue d’ensemble; comme cela vous auriez pu tout voir. ( Si jamais une bonne âme d’invité passe par ici et que celle-ci a, en sa propriété, au moins une photo d’ensemble, qu’elle me fasse signe! ^^ )

Le plan de table

Rien de bien original, j’ai vachement copié sur les sites américains (qui rappelons-le sont une énorme source d’inspiration..) Tout a été tapé à la machine à écrire et les tampons ont été faits à la main. Une jolie paire de lèvres pour les dames et une chouette moustache pour ces messieurs.  Le nom des tables était au verso. Et puis tous les prénoms étaient rangés par ordre alphabétique. Super facile ! Mais à savoir que certains n’ont même pas cherché le plan de table et ont fait des tours et des détours avant de trouver leurs places.. !

Les tables

Chaque table comportait le nom d’une chanson francophone. Nous avons décoré chaque cadre qui comportait le menu et le nom de la table. Pour attacher les marque-place, les fameux colliers de bonbons. (idée copiée également du net archi vue et revue mais j’adorais l’idée..).

Et puis aussi nous avons cousu chaque nappe puisqu’il s’agit de tissus venant d’Ikea. Mais comme les tables faisaient 1,50m de diamètre, la largeur du tissu était trop petite donc nous avons ajouté à chaque fois 50 cm pour chaque nappe. Cela nous a occupé une bonne partie d’une nuit, le temps de tout mesurer, découper, coudre et faire les ourlets.

Comme vous pouvez le voir, il n’y avait ni chemin de table, ni de fleurs coupées.. Je vous raconterais tout pourquoi la prochaine fois !! Pareil pour la mise en place de l’éclairage et tout et tout !!

Je l’avais évoqué la semaine dernière, je vous en reparle aujourd’hui. Il s’agit du livre que je me suis offert pour Noël: Le mariage de Paul et Odette de Robert Doisneau. L’album-photo d’origine a été confectionné par Robert D. lui-même et offert plus tard aux jeunes mariés. Bien plus qu’un cadeau, c’est le plus beau des cadeaux de mariage car c’est en lui-même le symbole d’une amitié de longue date entre Paul Paty et le photographe.

Ce qui m’a plu dans ce recueil de photographies, au-delà du talent de Robert D. , c’est l’atmosphère qui s’en dégage. Un couple heureux, des invités souriants et surtout des tenues d’époque qui font chavirer mon petit coeur !! Je vous laisse découvrir quelques clichés, les plus beaux à mes yeux.

- Paul et Odette – La mariée est belle et sa tenue est des plus simples. Sans fioritures. Un magnifique manteau blanc cintré, des gants (il devait faire bien froid ce jour-là), des escarpins à petits talons. J’aime beaucoup la petite bourse qu’elle tient dans sa main droite gauche!

Mais ce que je retiens, ce sont les sourires des jeunes mariés contrastant avec le « Bedeau » et l’enfant qui se trouvent également sur le parvis.

 » Simone Blanchet, l’amie modeste, au bras d’un cousin du marié. »

J’aime beaucoup le turban que porte Simone, sans parler de son joli manteau avec un col Claudine et tout juste en-dessous du genou, la taille cintrée tout simplement  par une ceinture.

Je ne sais pas où est-ce qu’elle le cachait (en tous cas pas dans son sac à mains!) mais Simone immortalise cette journée avec un appareil « Box ». J’adore ce genre de détails !

Et puis regardez bien la fille en arrière-plan, à droite: elle porte une cape ! La mode, la mode, la mode ^^

Nous retrouvons nos jeunes mariés qui président le cortège nuptial. Je dois avouer que je trouve cette photo sublime. Entre la lumière, le cadrage (l’on peut observer un plan dans le plan: le cortège est entouré des platanes), la simplicité des gens, le bonheur et la sérénité qui peuvent se lire sur les visages de Paul et Odette. Vous ne trouvez pas ?

J’adore l’idée du cortège nuptial à pieds. C’est comme si cette petite marche permettait aux mariés de réaliser la formalité de leur récent engagement. Quelques minutes de pause avant le reste de la journée passée au restaurant entre les larmes et les rires, les plats et la pièce montée, le retour à la vie de tous les jours et la noirceur du climat historique.

« Moment de spleen au restaurant pour Georgette Brancourt , la mère de la mariée (au premier plan). » A noter que toutes les femmes sont vêtues de noir, sauf les petites filles. Heureusement que depuis, les codes sociaux et moraux ont changé !

… il faut en prendre soin quotidiennement si l’on ne veut pas le perdre.

Article un peu particulier aujourd’hui, j’en conçois. Cependant je tenais absolument à vous parler de cette plante grasse. C’est un cactus de Noël.

Elle m’a été offerte par mon amoureux le lendemain de notre petit mariage (entendre par là notre mariage civil). Je me souviens que ce jour-là je n’avais pas montré un grand intérêt pour elle, n’aimant pas beaucoup les plantes grasses. Néanmoins, le geste reste symbolique et je m’en occupe de la même manière que les autres plantes qui vivent sous notre toit.

En décembre dernier, elle n’avait toujours pas fleuri. Ses bourgeons n’étaient même pas encore formés. C’est alors que j’ai été plongée dans une grande mélancolie car même si je n’ai pas eu de coup de foudre pour elle, je sais au plus profond de moi que c’est une des choses que je sauverai en premier s’il arrivait quelque chose à notre appartement. Certes, elle n’a rien d’exceptionnel or je l’aime pour le symbole qu’elle représente dans ma vie personnelle.

Elle ne fleurit qu’une fois par an et donc décembre arrivant à terme, je me sentais désemparée et surtout dans l’incompréhension totale étant donné qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Cela peut paraître un peu bête ou fou mais je peux vous assurer qu’il est possible d’être attaché à une plante ! L’heure de partir passer les fêtes de fin d’année en famille et toujours pas de signe de vie des bourgeons.

C’est alors qu’à notre retour, j’ai eu la plus grande des joies: elle avait enfin fleuri. Certes, en retard par rapport aux deux années précédentes mais le résultat était là. Un cadeau de Noël supplémentaire. Une once d’espoir. Une belle récompense au-delà de l’effort donné le reste de l’année. Une agréable manière de finir l’année 2010 aussi.

J’ai beaucoup aimé me promener dans l’enceinte de l’université. Pour une fois je ne me suis pas sentie opprimée ni oppressée. Peut-être parce que je n’ai pas étudié là-bas? Rires !! Sachez que le campus est très vaste et je n’ai fait que le traverser rapidement.  Je n’ai pas cherché le laboratoire de Walter Bishop (Fringe) bien que tomber nez à nez avec Joshua Jackson ne m’aurait pas du tout dérangée !!! Cela ne m’a pas empêchée de profiter des lieux et d’aimer ce qui se présentait à moi. Si vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à lire l’article consacré sur Wikipédia qui est très intéressant.

Bonne visite !

John Harvard, jeune puritain qui légua sa bibliothèque et des biens pour l’institution.

EDIT:

Alors pour répondre à la question d’YPBM, voici un autre angle de vue de ce vieux bâtiment. Il me semble, enfin, je n’en suis plus très sûre, que ce soit une bibliothèque ou bien un endroit où l’on peut faire des photocopies .. Allez savoir ! N’empêche je tenais également à dire que les bâtiments sur les photos de cet article sont tous dans partie la plus ancienne de l’université.

Harvard Square regroupe d’autres bâtiments beaucoup plus récents où sont également donnés les cours aux étudiants.