Community Manager, késako ?

Si l’on en croit le décryptage de ce nouveau métier dans le dernier numéro de Management (Nov. 2010), être community manager consiste à faire de la pub pour la marque qui l’emploie, via les réseaux sociaux et les forums. Créer du buzz tout simplement. C’est ce qu’on appelle la stratégie marketing communautaire.

En France, ils ne sont pas nombreux, trois centaines à tout casser puisque c’est un statut qui est vraiment récent. Ayant pour la plupart moins de trente ans. Donc des personnes de mon âge. Des jeunes. Aisés avec la technologie de notre époque et tout ce qui s’ensuit: twitter, facebook, blogs, forums, smartphone et tutti quanti.

Cher Community Manager de passage chez moi :

Tu es ICI sur mon blog, mon espace, mon chez-moi. Je passe du temps à écrire mes articles, à prendre des photos pour les illustrer quand bien même le contenu peut-être minime et paraître superficiel.

Le temps passé pour mettre en ligne mes propos est pris sur mon temps libre. Je ne me rémunère pas, tu vois, il n’y a même pas de bannières de publicités. Ça ne m’intéresse pas. En fait, je ne supporte pas cela chez les autres donc je ne le fais pas chez moi.

J’ai créé ce blog/site pour plusieurs raisons: je m’ennuyais, j’avais envie d’écrire et surtout je m’étais rendue compte que mes vrais amis ne me connaissaient pas vraiment, d’où l’idée de ce blog. Montrer de quoi sont faits mes rêves, mes envies et mes songes du moment.

Je ne veux pas être célèbre ni influente ni recevoir des dossiers de presse pour parler de tel ou tel produit. Sauf si tu veux me proposer de voyager et d’essayer des hôtels !!

Tu vois, je n’ai même pas ouvert de page fan sur Fb, c’est dire ! Trop tard, j’ai fini par céder sous le poids des demandes : je suis faible.

Voilà bientôt un an que Douce Mise en Scène existe. Je suis contente car la plupart de mes amis ou mes proches en lisent le contenu et même si je ne sais pas ce qu’ils en pensent exactement (à part ma mère qui me bassine en me disant que c’est une perte de temps: et elle n’a pas vraiment tort) j’ai atteint l’objectif que je m’étais fixée en créant ce blog.

Pour tout te dire, j’ai même créé des liens avec d’autres blogueuses. Des personnes qui me sont inconnues dans la vraie vie mais avec qui j’ai des points communs. Et çà, c’est la grande surprise de l’année.

Il s’avère aussi que dans la vie réelle je sors, je rencontre des gens, je lis, je vais au cinéma, j’écoute de la musique et j’en parle ici. Pour la simple et bonne raison que j’en ai envie. N’oublie pas, nous sommes ici dans mon espace. (Je spécifie juste au cas-où) ET même si nous sommes sur internet, que c’est gratuit et que l’expression « glaner des infos sur le web » n’aide pas à ma cause: nous sommes bel et bien chez moi.

Si tu es tombé sur mon blog parce que tu cherches à faire parler de la marque qui t’emploie ou bien tu veux faire de la pub sur mon dos, ce n’est pas parce que tu mettras un lien vers mon article que je serai flattée d’être citée.

Je peux paraître superficielle et sans cervelle: ce n’est peut-être pas le cas. Et ce n’est pas la peine de me dire que cela augmentera mon flux de visites quotidiennes:

1/ c’est faux

2/ cela m’est égal.

Mais avant tout, j’aime lorsque l’on me demande l’autorisation pour reprendre un de mes articles. Je t’explique:

J’ai peut-être été traumatisée enfant, de devoir prêter mes jouets lorsque je n’en avais pas envie ou bien peut-être est-ce de manière inconsciente une rébellion vis-à vis d’une éducation parentale un peu stricte et un peu trop catholique où le partage était de mise. Quoiqu’il en soit: que ce soit dans le réel ou dans le virtuel:

Je n’aime pas que l’on prenne mes affaires sans me le demander avant et surtout sans attendre que je réponde.

Tu vois, c’est pareil pour toi, pour ma coloc, mon frère ou mon meilleur pote: et lorsque malgré tout, si la personne agit dans mon dos, non seulement je finis TOUJOURS par m’en rendre compte mais qui plus est: JE NE SUPPORTE PAS ce MANQUE DE RESPECT.

Car je vais peut-être t’apprendre quelque chose aujourd’hui: c’est un manque de respect.

Pour résumer:

♦Tu aimes un de mes articles en particulier, tu veux le mettre sur ton site: tu me demandes l’autorisation.

♦Tu aimes les vidéos que je poste: tu mets tes sources car j’ai passé du temps sur youtube à trouver LA vidéo. Ça me dérange de la voir dans les statuts FB de mes amis et me rendre compte que c’est mon ex-meilleure amie qui récolte toute la gloire de la trouvaille.

♦Tu aimes mes photos, tu veux les montrer sur ton site/tumblr/fb/flickr: mets mon nom au minimum, si tu me demandes par écrit c’est encore mieux.

♦Tu aimes un article parce que j’ai parlé d’un produit de ta marque: là c’est niet. Et si jamais je me rends compte que tu as créé une page fan et que malgré mes courriers tu n’enlèves pas ce fichu lien où tu te fais de la pub sur mon dos: tu auras affaire à moi.

Ce qui est bête c’est que je suis de nature très gentille et très conciliante. C’est rare que je dise non. C’est dommage. Des fois, il suffit juste de demander et j’accepte sans hésiter.

Finalement, ce qui me dérange le plus dans cette histoire, c’est d’être obligée d’écrire noir sur gris qu’ici c’est chez moi et que tu ne fais pas ce que tu veux avec le contenu de Douce Mise en Scène.

Mais sinon je peux concevoir que la perfection n’existe pas et que tout le monde peut faire des erreurs de parcours.

Tu vois, en août dernier je n’ai pas pu aller au mariage d’une amie pour une raison qui m’est personnelle. Je l’ai prévenue au dernier moment avec un gros bobard pour ne pas l’inquiéter. Elle m’en veut, je le comprends. Je ne suis pas parfaite et elle non plus. Toi non plus d’ailleurs.

Bonne journée,

Céline.

 » I like  » soit j’aime en français, pour peu que l’on aille de temps en temps sur facebook, tout le monde connaît cette option facebookienne maintenant, non ? We Are a Nation a non seulement recréé le célèbre I like version tampon mais aussi une version  » I dislike  » (j’aime pô) !! Génail, n’est-ce pas? En tous cas, JE like !!

Et puis je me vois bien au moment de recevoir mes factures:  » Rooh,ben non monsieur le facteur, je dislike! » ou bien sur un devoir mal noté, « monsieur, madame, chuis pas d’accord, je dislike! ». Oui, oui, j’aime même si j’aime pas Facebook.

Merci Eloitsme pour la jolie découverte ! La Boutique où trouver ces tampons pour la modique somme de 20£, c’est ici.