Mercredi dernier, sur le chemin vers ma nouvelle boulangerie d’appoint préférée, mon regard s’est arrêté sur la porte ouverte d’un immeuble avec pignon sur rue. Une cour intérieure se dessinait au loin. Il ne m’a pas fallu trois heures de réflexion pour franchir le seuil et m’y promener avec cet air émerveillé que je peux avoir lorsque je viens de découvrir un petit trésor caché dont j’ignorais l’existence.

Ce grand bâtiment composé de deux immeubles, chacun avec son grand escalier en marbre et vieille porte en bois d’une époque révolue, cachait une petite fontaine surmontée d’une statue. Des avocats et des médecins se partagent les lieux en grande majorité au vue du grand nombre de plaques ornant les murs intérieurs. Les boîtes aux lettres toutes dépareillées donnent un charme immense à ce coin visiblement beaucoup fréquenté…

Le seul point négatif finalement c’est le manque d’entretien des façades dont fait l’objet ce bâtiment. C’est vraiment triste pour un lieu ayant autant de cachet. Malheureusement c’est le cas de beaucoup trop de vieux immeubles à Grenoble.

Cela peut paraître étrange mais j’ai toujours un pincement au coeur lorsque je vois de telles architectures en si mauvais état.. j’ai dû être architecte dans une autre vie, ça doit être ça !

Voici des photographies qui datent d’il y a quinze jours. Toujours d’actualité, je vous les montre aujourd’hui. Ce jour-là, j’ai fait une rencontre des plus intéressantes avec un vieil homme qui chaque jour vient nourrir les oiseaux et les écureuils du parc Mistral. J’ai donc appris à reconnaître les pinsons, les piverts et les mésanges.

Je peux vous assurer que je ne suis pas restée longtemps dehors: il faisait bien trop froid pour cela ( -2°c) du coup me voici en quête d’un thermos pour les prochaines fois: vous pouvez être sûrs qu’une boisson chaude aurait été plus qu’appréciable. Cependant,  j’ai énormément apprécié cette petite balade. Je vous laisse regarder les photos qui parlent d’elles-mêmes …

Hier, j’ai assisté pour la première fois à un concert dans une boîte à chaussures. Des souliers Heschung que l’on trouve à Lyon depuis 1934. Un chef indien nous a tenu la porte et nous a prié de nous asseoir confortablement tous autant que nous étions, parmi les chaussures. Plein de chaussures. Mais également des cadres, des animaux, des cartes de biologie, des enfants pleureurs. Du sol au plafond.

Mais quelle étrange idée qu’organiser un tel évènement dans une boîte à chaussures …

Mais l’on ne pouvait pas s’attendre à mieux avec Lorenzo Papace et Vincent Pianina. Afin de fêter la Sainte-Lucie et les deux ans d’Ödland, un concert a été organisé ce dimanche dans la boutique à souliers Heschung à Lyon. Il n’en fallait pas plus pour me faire faire le déplacement depuis Grenoble.

C’est ainsi qu’hier nous étions rue Gasparin dès 16h30 en train de regarder, émerveillés, l’intérieur de la boutique décorée pour l’occasion avec une bonne partie du contenu de l’appartement de Lorenzo et Vincent, les créateurs du génialissime blog Le petit écho malade.

Même la maman de Vincent était présente et commentait de l’extérieur les divers objets présentés. Nous l’avons entendue raconter des anecdotes à propos de son fils, notamment cette phrase à trous que je vous laisserai remplir selon votre choix:  » Il est  ___  ce gosse !  » (Non, non le mot manquant ne commence pas par C et ne finit pas par N.)

A la suite, la vidéo making-off de l’installation de tous les objets présents:

Et le concert d’Ödland? Un pur régal pour les yeux et les oreilles. Car en plus de célébrer les deux années d’existence de leur groupe, nous avons pu avoir la chance d’écouter en avant-première des morceaux de leur prochain album: Sankta Lucia. Sainte-Lucie en français.

Et vous savez quoi? C’est aujourd’hui la Sainte-Lucie et c’est rigolo car c’est également l’anniversaire de Douce Mise en Scène … (J’y reviendrais plus tard..)

Maintenant, je peux vous dire que j’attends cet opus avec impatience et je ne sais pas pourquoi mais Brad Show et moi avons la nette impression que Sankta Lucia sortira le 13 Décembre 2011, le jour de la Sainte-Lucie. Pas vous ?

Bref, merci Vincent et Lorenzo pour cette mise en scène spectaculaire, merci Heschung, merci Ödland pour le concert et pas merci pour le tourne-disques qu’il va falloir que je déniche pour écouter le vinyle Zoophyte que j’ai acheté.

Ce fut le bon moment pour leur dire que c’était vraiment chouette et toutes ces petites choses que l’on veut pouvoir dire à des artistes et que l’on garde pour soi. Juste un retour de quelques secondes pour leur dire: « au fait, c’était moi qui avait fait le stop-motion du Petit Carrot Cake, au revoir ! » et filer le plus vite possible.

Au revoir et Joyeux Anniversaire !

En avril dernier lorsque nous sommes montés à Paris pour le concert de She&Him, j’avais prévu d’aller essayer ce restaurant argentin dont j’avais entendu parler sur le site de William Réjault. Pour les amoureux de viande rouge, je crois qu’il n’y a pas de meilleures viandes que celles provenant d’Argentine et du Brésil. Et j’avais vraiment envie de faire goûter cette cuisine à Cyp.

L’Unico est donc un restaurant argentin situé au 15 Rue Paul Bert dans le 11ème arrondissement et a été ouvert dans le local d’une ancienne boucherie. Du coup, le plus gros de la décoration précédente (à fond dans les années 70) a été gardée et c’est ce qui fait le charme de cet endroit. Pour vous donner une idée en plus des photos, les toilettes ont été aménagées dans l’ancienne chambre froide ! Dépaysement assuré !

La carte est très simple et les spécialités proposées donnaient toutes autant envie les unes que les autres. Finalement nous avons opté pour des « empanadas salteñas » en entrée, une entrecôte pour Cyp et un faux-filet pour moi. Le tout accompagné de mesclun et de pommes de terre dorées au  four.  Je crois que ça faisait un bail que je n’avais pas mangé de la viande rouge aussi bonne et aussi tendre.  Un véritable délice. Cyp s’est également régalé. Et puis c’était tellement copieux que nous n’avions même plus de place pour un dessert. C’est dire.

Quoi de plus? Nous y sommes allés en semaine, pour le service du midi. Assez tôt même et nous étions les seuls. Par contre, la salle a commencé à se remplir vers la fin. Pour le soir, il me semble qu’il est préférable de réserver pour être sûr d’avoir une table.

Seul bémol en dépit d’un service irréprochable et d’une grande gentillesse notamment du proprio qui était présent ce jour-là : les tickets restaurant ne sont pas acceptés. Dommage car c’est pas vraiment donné. Mais bon, une fois de temps en temps on peut se faire plaisir, non ?

Si vous cherchez un bon resto, que vous avez envie de vous faire plaisir et que vous êtes friand de viandes rouges et de spécialités argentines, n’hésitez pas !

- Unico – El Restaurate Argentino

15 Rue Paul Bert, 75011 Paris // www.resto-unico.com