(Je m’excuse d’avance pour les fautes d’orthographe, de syntaxe et de tout ce que vous voulez, cet article sera bel et bien écrit à chaud..)

Ce n’est que depuis deux ans que j’ai commencé à prendre l’habitude d’assister à des concerts. Avant mon soucis premier, en plus financier était celui du temps et de l’acheminement aller mais surtout retour. Mais depuis, non seulement nous avons une voiture qui roule quand elle le décide, mais un CE de la mort qui tue. Et là où ça devient intéressant dans ce dernier point c’est que les billets de concerts sont très très avantageux. Quasiment donnés. Et çà, c’est vraiment génial pour quelqu’un qui aime autant la musique que moi.

Il y a six mois, je mets dans mon panier deux places pour Brigitte au Transbordeur. (Lyon) Cyp n’aime pas trop mais bon, il suit le mouvement.

Il y  a un mois, la nouvelle tombe: il doit donner un conférence à Londres, le bougre. Le lendemain de la date prévue pour Brigitte. Comme il nous est souvent arrivé ces deux dernières années de devoir sacrifier des concerts pour X raison urgente, cette fois-ci, le choix est fait de passer la nuit à Lyon, aller voir Brigitte et prendre l’avion le lendemain à 6h du mat. Normal, easy, les doigts dans le nez ou fingers in the noze si tu préfères.

Pour quoi est-ce que je raconte tout cela, là maintenant ? Parce qu’à l’heure où j’écris ce billet, je suis censée être au transbordeur à me dandiner sur Brigitte mais tu auras deviné que ce n’est pas le cas. Non, du tout, je suis énervée.

Le rdv est à 20h30 au Transbordeur. Après moults péripéties, nous y sommes 10 minutes après. La première partie est en train de faire son dernier morceau. La grande salle du transbo est pleine archi-pleine. Jusque là, normal.

On est tout au fond, je vois tout juste au dessus de l’épaule de mon voisin de devant. C’est normal. Surtout quand tu mesures 1m57.

C’est mon plus gros problème pour les concerts. Ma taille. Donc la fosse, j’oublie. Si je veux en profiter un minimum, il me faut des gradins.

Au transbo, je suppose qu’à moins d’arriver 75h avant, tu peux imaginer avoir une place sur les gradins et ainsi en profiter… Je le saurais pour Feist à la fin du mois.

Le pire de ce soir, en dehors du peuple et de l’heure 10 d’attente après la seconde partie, c’est la chaleur. Sur l’échelle de ma résistance, je remercie encore le train couchette Milan-Wien de cet été où il faisait 36°c et où il aurait été possible de remplir une bouteille de 1L d’eau tellement nous gouttions. Juste horrible. (si tu veux plus de détails, tape Milan ou lune de miel ou train dans la barre de recherche !)

Eh bien ce soir, je peux t’assurer que nous n’étions pas très loin de cet état. Il devait faire au moins 30°C dans la salle.

Honnêtement, nous sommes en hiver, il est censé faire froid dehors, les gens normaux se promènent en pull, manteaux et tout le barda… Comment peut-on imaginer une seconde que l’on va apprécier un concert quand il fait aussi chaud ????

Les gens normaux (ou pas) comment faîtes-vous ?

Deuxième point (qui a tout de même autant d’importance pour moi que le précédent): on m’a kidnappé mon réflex. On te dit que ce sont les ordres de la direction, blablabla.

Je comprends, j’accepte, je respecte.

Je râle rarement. Sauf la fois aux Nuits de Fourvière où l’on m’a babysitté mon Holga. J’ai trouvé la démarche risible (si tu veux lire l’article, tape The XX ou Fourvières dans la barre de recherche en haut à droite).

Je râlais rarement car quand je vois une marée d’iPhones dans le public et que mon appareil d’amour est loin de moi, j’ai juste envie de crier.

Sérieusement, ça m’énerve. C’est même insultant. Mon reflex, je l’ai depuis le mois de Mai et pour être honnête, je suis tellement fainéante que je n’ai pas encore daigné lire le manuel donc je n’utilise pas le mode manuel. Parce qu’en plus d’être faignasse, je suis couillone et je ne prends même pas le temps de réfléchir deux minutes. Donc oui, j’avoue que je sous-utilise mon réflex. Mais ça viendra un jour.

Bref, donc, quand on m’enlève mon appareil sous couvert que les droits d’auteur, d’image et tout ce que tu veux et que je vois le nombre de pommes au cm carré, quand je vois ce que ces bestioles sont capables de faire en terme de qualité d’image, tout çà, ça m’énerve sérieusement. Et puis, est-ce que #lesgens profitent réellement du concert, le nez derrière l’écran, hein ? Je me le demande. Sacré société de consommation et de n’importe quoi .. !

Et sinon, le concert ?

On est parti au bout du second titre. Je t’épargne les détails du manteau du type d’à côté qui m’a fouetté le visage à trois reprises.

Et là, on fini la soirée au bar de l’hôtel. On nous a offert le repas pour cause de restaurant bondé et de cuisiniers overbookés. Et je me délecte à écouter le client d’à côté raconter à son interlocuteur qu’il a 15 000 vinyles chez lui. (oui, oui 15 000 !!!! )

Je meurs.

Heureusement que demain est un autre jour et que je serais de la partie à Londres ! Yeah, baby !!

La semaine dernière, ma soeur m’a fait vivement comprendre que 1/ je vivais dans une grotte 2/ que j’écoute de la musique de vieux 3/ limite ringard 4/ il fallait m’ouvrir à ce qui est à la mode même si ça ne correspond pas du tout à ce que j’écoute habituellement..

Je peux ajouter que 5/ j’ai crû prendre un coup de vieux 6/ la musique que j’écoute n’est pas ringarde 7 / je ne vis pas dans une grotte, ni dans une cave.

Voici sa sélection: (du meilleur au pire, selon moi.. faut pas abuser non plus ^^ )

LFMAO ** Party Rock Anthem:

BRUNO MARS ** The Lazy Song:

KATY PERRY ** Last Friday Night (T.G.I.F.) :

THE BLACK EYED PEAS ** Don’t Stop the Party :

SACK NOEL ** Loca People :

Bon, je vous rassure, je lui ai fait écouter She&Him, Lykke Li, Ödland et Brigitte. C’était le minimum syndical quand même ^^