J’ai mis du temps à trouver ce pseudo lorsque je me suis inscrite sur instagram et puis c’est venu tout seul comme une évidence. Je rêvais de retourner en Scandinavie, même d’y déménager et puis je voulais quelque chose d’accrocheur. Hej en suédois veut dire bonjour. Donc Hej You, c’est Bonjour toi. Voilà. C’est simple comme bonjour, comme un sourire accrocheur.

Le .be, eh bien en réalité ça fait un an que j’ai ce nom de domaine et je voulais un blog qui revendique l’amour de soi, être soi. Le projet est toujours quelque part dans ma tête, on verra avec le temps.

Je vous invite donc dans ma nouvelle maison, la déco est encore à peaufiner mais pour l’instant nous préférons profiter de l’été. Et puis officiellement on a pas encore internet à la maison donc… patience !

Allez, je vous attends donc du côté de Boston -> www.hejyou.be

Je me souviens de cette journée comme si c’était hier. Je revenais d’un rendez-vous. Il faisait frais dehors mais il y avait ce soleil lumineux et ce ciel bleu étincelant. Je me suis arrêtée en pleine rue, la tête en l’air. Déterminée plus que jamais. « Je veux vivre dans une magnifique ville pleine de vie qui me motivera à sortir de chez moi et me redonnera le sourire, jour après jour. Je veux vivre dans une magnifique ville vibrante qui me motivera à sortir de chez moi et me redonnera le sourire, jour après jour. Je veux vivre dans une magnifique ville vibrante qui me motivera à sortir de chez moi et me redonnera le sourire, jour après jour. Je veux vivre dans une magnifique ville vibrante qui me motivera à sortir de chez moi et me redonnera le sourire, jour après jour. Je veux … ». J’ai pris une photo de ce ciel, je suis rentrée chez moi reprendre ma petite vie d’ochlophobe dans mon cocon et la vie continua son chemin.

Et aujourd’hui j’y suis. Le sourire est revenu. mes angoisses sont restées au pays. (pour l’instant je touche du bois!). Et chaque jour au lever et chaque nuit au coucher je remercie la vie pour ce cadeau.

Je ne réalise pas encore vraiment, même au bout d’un mois. Je suis encore persuadée d’être dans un rêve alors qu’il semblerait que je sois finalement dans une bulle de bonheur qui se laisse porter par le vent bostonien.

Je veux pouvoir vous raconter tout ça mais je ne me sens plus chez moi sur ce blog. Comme si finalement j’avais grandi. Je me cherche donc une nouvelle maison. En attendant vous pouvez me retrouver sur Instagram : @hej_you

Vous avez vu comme je vous ai épargné la vente de l’appart, le tri, les déboires, la paperasse, le visa américain, etc.

Cheers les ami(e)s !

P.S. : Merci William

Nous sommes rentrés de vacances il y a quatre semaines maintenant. Et depuis, la valise est restée dans le coin de la salle à manger. Elle est toujours là, la valise avec le linge propre, les maillots de bain, les prospectus des offices du tourisme, les grains de sable et les souvenirs. Elle gène un peu si l’on veut bouger un meuble ou passer l’aspirateur. Les chats dorment dessus à tour de rôle. Etrangement, tout cela ne me dérange pas. Pourtant, ce n’est clairement pas sa place. La valise n’a rien à faire là, sous nos yeux et ceux de King Kong.(l’affiche ramenée de New York). Mais je ne sais pas, c’est un peu comme si sa présence là, quasi prête à partir, me rassurait.

En ce moment, notre vie est comme un épisode de transition dans nos chères séries adorées. Pas vraiment intéressante ni mémorable, mais en même temps, on sait que quelque chose se trame. Alors on court dans tous les sens, on projette, on dort peu, la liste des trucs en cours et à terminer s’allonge, les feuilles des arbres rougissent et finalement, chaque jour qui passe ressemble au précédent. Mais je l’aime plus qu’hier et moins que demain.

Lui, pas la valise.

Bref, si là présentement, l’on me demandait quels sont les deux films que j’ai envie de revoir, je répondrai sans hésiter « Punch-Drunk Love » et « Restless ».

La valise, quant à elle, il faudra bien que je trouve le temps de la vider et de la ranger. A moins de repartir quelque part avant. Au soleil tant qu’à faire. C’est pratique, elle est déjà prête. Prête à partir.

D’ailleurs, moi aussi je suis prête. Prête à partir. Là-bas. Avec lui bien sûr.

Mon pc d’amour, celui qui a partagé ces six dernières années avec moi a rendu l’âme sans crier gare, du jour au lendemain. Dans son sommeil. Un peu comme toutes ces personnes qui choisissent Morphée pour nous quitter. Je n’ai pas pleuré cette fois-ci car je connaissais (à peu près) le nombre de backup réalisés ultérieurement donc c’est un peu stoïquement que j’ai intégré la nouvelle. Par contre, j’ai envie de vous dire que j’ai beaucoup plus de mal à me familiariser avec le monde merveilleux d’ IOS après des années (de torture) windows-caca (bonjour le syndrome de Stockholm). Les automatismes ont la dent dure, je vous le dis.. Mais je sais que ce n’est qu’une question de temps, d’apprivoisement entre ma cervelle un poil obtue et mon nouveau meilleur ami.

Tout est beaucoup trop simple quand on passe sur Mac. Ahahah ! Pas besoin de 36 chemins pour faire une action. C’est choquant, je trouve ! Déstabilisant, même.

Bref, n’allez pas croire le contraire, je suis quand même super contente. 1/ je n’ai rien perdu (sauf que tout mon disque dur est en véritable bordel). 2/ j’ai récupéré, certes, l’ancien mac de Cyp mais seriously, la veille qui marche, c’est quand même la meilleure invention après la machine à laver et le lave-vaisselle ! 3/ je peux enfin passer du temps ici, quand je le trouve. Ce qui n’est pas gagné, mais rien que l’idée de la possibilité de bloguer (parce que j’en ai grave envie) et la faculté de le faire (même si le temps peut me manquer) me rend guillerette et heureuse de la vie.

P.S. J’ai remis la main sur mon fond d’écran préféré au monde: that made my day ♥

Il y a maintenant quatre ans, lorsque je recherchais l’appartement-chéri-gouffre-à-fric, un de mes critères était d’être proche d’un parc. Nous habitons donc depuis à quelques pas du grand parc du centre-ville de GrinobeulCity. Elément essentiel pour promener notre futur toutou chéri adoré, celui dont je rêvais. Un joli beagle pour sûr. Et puis on a pris deux chatons. Fin de l’histoire. Ah !

Et cette année, après avoir fait du forcing pendant des mois et des mois, montré des photos de bébés beagle plus choux les uns que les autres, Cyprien a enfin cédé. Gniiiiiiiiiiiiii ! Depuis 7 mois maintenant, lors du week-end de Pâques, nous avons un dalmachien ! Ahah !

Voilà, depuis on est gaga. Et moi, je l’adore. C’est le chien le plus mignon-chou-adorable qui existe. Je passe ma vie à dire: « Mais elle est trop beeeeeeelle ! » Et oui, en plus, c’est une fille. Et je passe également ma vie à la shooter.

Bon, ça bien sûr, c’est le côté hyper glamour d’avoir un chien, on est d’accord, c’est comme pour les chats, personne ne vous dira jamais que c’est le pied de changer les litières. (!!!)

Allez, je reviens vite vers vous. Maintenant que j’ai enfin un support technologique fiable, que j’ai récupéré mon disque dur et toutes ses données et que surtout, j’ai vachement envie de bloguer, bloguer et rebloguer. Bises, les ami(e)s !

Aujourd’hui, je me suis maquillée. Ca n’a pas grande importance mais ça veut dire beaucoup pour moi.

La semaine prochaine, je reprends le chemin du monde du travail. Mon DreamJob m’attends les bras ouverts avec une impatience incommensurable. Ca n’a pas grande importance mais ça veut dire beaucoup pour moi.

Je rentre d’une quinzaine de jours en vacances. On est allé s’aventurer dans le Finistère, c’était vraiment génial. Revenir à la maison aussi; et pas seulement parce que les chats nous manquaient. Non, pour tout ce que peut signifier le mot maison.

There’s no place like home.

Partir pour mieux revenir.

Je n’arrive pas à expliquer ce que traverse mon esprit. Comme d’hab, j’ai toujours ces 15 000 choses qui fourmillent; mais là, je sais que c’est différent. Tout a changé. Tout a été secoué à la manière d’une boule à neige. Mon monde a été bouleversé et des paillettes virevoltent désormais dans tous les sens.
Et c’est chouette.
Je dirais même plus: c’est fucking awesome.

Voilà, tout cela n’a peut-être pas grande importance pour vous mais ça veut dire beaucoup pour moi.

P.S. : désolée pour les bizarreries d’édition: j’ai écris depuis l’iPad: mon pc ayant rendu l’âme.

[tout petit aparté:  comment ça c'est déjà jeudi soir ?! ]

Walpurgis Nacht, ça vous dit quelque chose ? C’était mardi soir. C’est une ancienne fête germanique célébrée dans la nuit du 30 Avril au 1er Mai. C’est le symbole de la fin de l’hiver et le passage de la saison sombre à la saison claire. En gros, c’était une manière de se réjouir de l’arrivée des nouveaux jours, des récoltes à venir, de la renaissance.

Et moi, j’aime. J’aime cette idée de fêter la vie, de se réjouir de ces tout petits détails calendaires, ces rites anciens que l’on a mis de côté, que l’on a oubliés.

Mardi soir, nous sommes donc allés brûler des coquilles de noix dans le parc à côté de chez nous. Marquer ce symbole.

Et c’était chouette, vraiment très chouette.

Quelques heures auparavant il avait plu; les flaques étaient donc au rendez-vous pour faire flotter ces petites embarcations enflammées. C’était joli, c’était poétique à souhait. C’était une très belle soirée, bercée de nouveaux espoirs, d’une nouvelle page à écrire pour chaque jour à venir.

 » DRACARYS !  » Désolée, je n’ai pas pu m’en empêcher. ^^ (cf Game Of Thrones)

Il y a quelque temps de cela, je me suis rendue compte d’un fait supra important qui m’empêchait de revenir ici la tête sereine et le coeur léger: ma boîte mails. Enfin, celle de dmes. Pleine à craquer. Parmi les mots doux, les demandes pénibles et cette exaspération viscérale, cette envie de meurtre à chaque fois que quelqu’un m’ait confondue avec un des deux loustics du 118-218. Même sept mois après avoir enlevé toute trace numérique de mon adresse. Il y a beaucoup de futé(e)s ou de gens pénibles – au choix.

Et puis cette semaine, après six semaines, j’ai enfin retrouvé ma bague de fiançailles et mon alliance alors je me suis dit que c’était le bon moment pour tourner la page. J’ai gardé les mots doux auxquels je n’ai pas encore répondu et j’ai viré tout le reste.

Vous savez quoi ? Ça fait un bien fou. Parce que finalement, je ne fais pas partie du 118-218, et il n’y a pas non plus écrit Renseignements ou Google sur mon front. Voilà, c’est dit.

Je suis une blogueuse qui répondra aux mots doux as soon as possible ; ni plus, ni moins.

Sur ce, vous m’avez manqué, les non-pénibles ^^

Un mois et demi qui a filé sous mes doigts. Je n’ai pas vu le temps passer. Figurez-vous que les travaux de notre appartement sont terminés !! Oui, oui. (bon, ok, manque ces foutues finitions).

Bienvenue les murs propres, les prises dans chaque pièce, le faux plafond fermé,etc. Vous n’y croyez pas ? Moi non plus. Ça fait deux semaines et je ne réalise toujours pas. Sauf quand je vois le bordel ci et là. Les cartons et nos innombrables affaires qui pendant ce temps-là ont joué aux chaises musicales. Si bien que ne me demandez pas où se trouve telle ou telle chose, une maman n’y retrouverait pas ses petits. Alors au lieu de bloguer, je range.

Bref, tout ça pour vous dire que je suis toujours en vie (je survis péniblement sous une montagne de cartons qui vient de s’effondrer sur moi…. naaaan, je blague). Les chats ne sont pas d’une grande aide, le soleil et les températures positives largement plus séduisants, mon pc assez récalcitrant (va falloir qu’il finisse par comprendre que l’hibernation n’a que trop duré !).

Ahhhhh, mais comme je suis trop contente, notre appartement ressemble enfin à quelque chose ! Et puis le plus fun dans l’histoire, c’est cette impression d’avoir déménagé, ça fait fondre mon petit coeur. Bon ok, on est toujours coincés dans cette ville désagréable à mes yeux mais bon, j’ai des affaires à redécouvrir ! Vous voyez, c’est un peu comme retrouver un billet caché de 10€ au fond d’un sac mais x 100000 …

Voilà, ma vie est toujours aussi passionnante. Et vous, ça va ?

Le plus difficile lorsque l’on arrête de bloguer pendant un certain temps, ce n’est pas de revenir. Non, le plus dur, c’est de reprendre le rythme (et trouver le courage de répondre aux 15 000 mails et commentaires). Retrouver son créneau, l’insérer dans sa routine et je dois vous dire que j’ai un peu de mal. Pourtant, j’ai 1000 choses à vous raconter, vous montrer. Pour le coup, un petit vrac, rien que pour vous, avec des choses certainement inutiles et inintéressantes – comme des brèves de comptoir. Or, dans chaque confidence, vous admettrez qu’il y a toujours ce petit quelque chose qui anime une lueur au fond du regard. Un espoir, un doute, une crainte, une émotion vive qui peut toucher n’importe qui.

Je manque de temps – cruellement – à quand le retour de la semaine de 8 jours ?

Mon bureau-atelier est à l’abandon depuis 6 mois, les cartons et le bordel se sont entassés au fil des semaines. C’est devenu le dépotoir bis, après le dépotoir/grenier.

En copiant des photos de ma carte SD sur mon pc, je les ai écrasé. Ça m’a rendu folle et hystérique pendant quelques heures. Le temps que Cyp m’avoue qu’il avait une copie sur son disque dur/serveur/cloud/quelque part.

Je ne peux plus voir le carrelage de notre cuisine. (Ceci est un problème de pauvre propriétaire pas contente de ses erreurs de jeunesse. Abattez-moi!)

Après les feux piétons, je continue la collection de mes fixations improbables: les arbres dégarnis, les parapluies, les canards et le mobilier vintage mid-century sur Etsy.

Le week-end dernier, j’étais invitée à Serre-Chevalier. Le thème Grand-Froid sera sur vos écrans dans les prochains jours . (ou pas).

Le Mont d’Or, deux fois de suite, ça laisse une haleine épouvantable de petite vieille. (Mais bordel, qu’est-ce que c’est bon !)

J’ai été émerveillée par la grâce du Col du Galibier, dimanche, à 16h18.

Notre sapin de Noël est encore sur notre balcon, en attente.

J’ai plein de choses à vendre, je me demande encore où les mettre: ebay, le bon coin, big cartel ?

J’ai fait développer les photos de mon Holga (elles datent d’il y a deux ans). Quelle surprise. Énorme Surprise. Inattendue.

Décrocher du trop-plein de net, c’est bien. Ça ressource, ça recadre.

La vie est belle, la vie est merveilleuse. Tous les jours. Même ceux où le soleil ne brille pas. Ne l’oublions pas.