Je sais que nous essayons toujours d’en faire plus, tout le temps, tous les jours. Moi la première. « Il faut dépasser ses limites ». Combien de fois pouvons-nous voir cette expression dans la presse, dans la rue, sur le net, à la tv ?

Toujours aller plus loin.

Alors oui, je conçois que c’est très bénéfique de sortir de sa zone de confort mais ne nous voilons pas la face. Cette perfection que la croyance populaire veut nous faire avaler n’existe pas.

Nous ne sommes pas des robots.

Nous ne sommes pas des robots.

Nous ne sommes pas des robots.

(oui, oui, se le répéter au moins trois fois est nécessaire).

Moi la première. Cette semaine, j’ai crû que je pouvais être sur tous les fronts. Et je n’ai pas voulu écouter mon corps. Résultat des courses: hier, j’ai passé la journée au lit, à dormir, le corps complètement endolori.

Bim, la claque.

Pourtant je le savais. C’est une de ces grandes leçons de vie que j’ai appris cette année. Mais c’est malheureux à dire: les mauvaises habitudes sont coriaces.

Ecouter son corps, ça veut dire quoi exactement ?

◊ Dormir lorsque l’on a sommeil.

On commence à bailler, nos paupières sont vraiment lourdes mais sérieux, il est 19h30, je vais pas aller au lit maintenant ? Eh ben si, il faudrait.

Notre corps sait ce qui est le mieux pour nous.

◊ Manger lorsque l’on a faim.

Lorsque l’on a faim et non pas parce que l’on en a envie. Grosse nuance mais encore une fois, c’est important de savoir faire la différence. L’estomac gargouille depuis des heures, impossible de se concentrer. Pourquoi le punir de la sorte en ne lui donnant pas ce qu’il demande ?

Notre corps sait ce qui est le mieux pour nous.

◊ Se poser, buller, rêvasser.

Mais j’ai encore 36 000 choses à faire: le ménage, surfer sur l’internet mondial, les courses, etc. Il y aura toujours quelque chose de marqué sur notre sacro-sainte TO-DO liste. Profitons-en pour pour y graver ces verbes (d’inaction) : « SE POSER, BULLER, RÊVASSER ». La plupart du temps, il ne suffit que de ça pour recharger les batteries.

Notre corps sait ce qui est le mieux pour nous.

◊ Chasser les pensées parasites. 

Vous les connaissez bien, ces pensées mesquines qui s’amusent à nous rendre la vie impossible. Plus elles sont vaches, plus on les croit, on les rumine, on les installe confortablement dans notre vie et c’est le début de la fin. Tout est dans la tête et seul notre corps sait ce qui est le mieux pour nous.

◊ Res-pi-rer.

Mais respirer vraiment, profondément. Gonfler ses poumons d’air et ressentir dans tout le corps ce souffle de vie. C’est l’essence même du yoga et du bouddhisme. Inspirer + Expirer = c’est être en vie, c’est exister. Et souvent, notre corps ne demande que ça.

Notre corps sait ce qui est le mieux pour nous.

*** ° ***

Ce n’est pas tous les jours facile, et la vie est parfois parsemée d’embûches. Mais je vous l’assure, elle est belle et merveilleuse.

Nous n’avons qu’un seul corps et pour découvrir tout ce que la vie a de meilleur à nous offrir, il faut se rappeler que c’est un bien précieux dont il faut prendre soin et écouter. Car il sait ce qui est le mieux pour nous.

Pour ma part, je vais tâcher d’enregistrer une bonne fois pour toute mon expérience de cette semaine:

je ne suis pas un robot ni wonder woman.

Mon corps sait ce dont il a besoin et je me dois de l’écouter !

*** ° ***

Si vous connaissez d’autres astuces qui ont leur place dans cet article, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires, je ferai un edit.

Aujourd’hui, j’avais prévu un tout autre article (on est vendredi donc c’était musique) sauf que je me suis dit que vous seriez certainement tous à fond, de près ou de loin, en train d’aimer ou détester le dernier Daft Punk donc changement de plans. Comme lorsqu’il pleut. Et aujourd’hui (après une bonne semaine de jours magnifiques, ensoleillés et chaleureux -du moins à Grinobeul-), c’est le déluge.

Et ça tombe bien, parce que j’ai depuis la fin de l’hiver une expérience à vous proposer. Prêts ? On y va !

A quand remonte la dernière fois que vous avez sauté de plein gré et pieds joints dans une bonne flaque d’eau ?

Moi, c’était il y a trois semaines. Il avait bien plu, l’idée me trottait dans la tête depuis un bon moment, j’ai sauté le pas. Deux fois de suite. Cyprien m’a regardé avec un drôle d’air la première fois; la deuxième fois, il a commencé à chercher où se trouvait l’asile le plus proche.

Mais finalement who cares ?

Personne.

C’est régressif à souhait et ça fait un bien fou. Il y a tout de suite ce sentiment d’être en vie, au moment même où la fraîcheur des gouttes d’eau traversent les habits. Ce petit shoot d’adrénaline complètement naturel. C’est magique. C’est fou. C’est gratuit. Et là, on dit merci la pluie.

La vie est belle et il y a plein de choses exceptionnelles autour de nous.

Tant pis si nos fringues seront trempées. Tant pis si les gens nous regardent. Tant pis pour les chaussures. Rien de cela n’est grave. Ce qui est génial et complètement gratuit, c’est ce petit bonheur simple que nous offre la vie.

Allez, vas-y, saute !

Depuis peu, je voue une véritable fascination aux feux pour piétions. Surtout les verts. Dès que je me balade en ville, mes yeux les guettent. S’ils sont rouges, je trépigne d’impatience. Non pas pour traverser la rue au plus vite et poursuivre mon chemin comme toute personne normale, non, juste pour voir réapparaître ce contraste de couleur entre cette figurine internationale verte et le bleu du ciel, le noir nuit ou le gris-blanc neige froide.

Je reconnais que là, noir sur blanc, j’ai l’impression de passer pour une folle-dingue. Mais comment vous expliquer alors si ce n’est qu’avec des mots et des ressentis ?

Souvent, mon cerveau ne reçoit pas le même message que celui que ce symbole est censé représenter. Officiellement, le piéton vert nous indique qu’il est bon de traverser en semi-sécurité. Dernièrement, depuis mon obsession de l’objet, il peut m’arriver de penser qu’il m’adresse des messages personnels. Un peu comme un fil déroulant de mantra et de maximes réconfortantes.

(C’est bon, je crois que j’ai perdu mes dernières lectrices dévouées …)

Mais ce que je préfère de loin, ce sont les enfilades sur les boulevards dès que la nuit commence à tomber. Cette ribambelle de petits bonhommes verts me précède tels des lutins bienveillants m’affirmant que je suis sur le bon chemin et que tout va bien. Et ça m’éclate. J’aurais presque envie de les prendre tous en photo et de créer des collages afin de les collectionner.

N’ayez crainte, je me soigne.

Allez, je vous laisse, chéri m’appelle pour que je prenne mes médocs .. ^^

P.S.: Dans un autre registre, l’année dernière un artiste hongrois (Roman Tyc) s’est fait emprisonner pour avoir détourné de manière illégale 50 feux à Prague, en protestation contre l’Etat. Source: Courrier International.

Combien de fois m’est-il arrivé de vouloir crier de plus belle « p*tain de journée de merde, j’en ai trop ma claque! ». Beaucoup de fois. Comme tout le monde j’imagine. Il y a exactement un an, c’était une de ces journées épouvantables, faisant partie d’une semaine épouvantable. La crève, les préparatifs du mariage, mon blog plagié, des commentaires chiants, la fin d’une amitié, une embrouille avec une connaissance qui s’amuse à proférer des menaces et insulter mes voisins dans mon immeuble, le froid, et j’en passe.

En gros, une journée de merde. Plus tard dans la soirée, après une séance ciné avec un pote et mon amoureux (même le film était naze), nous décidons d’aller manger au restaurant faisant partie du complexe. C’est jeudi, c’est bondé. Il y a une soirée étudiante.

Jeune femme que je suis, la pause pipi s’impose. Je me lève, je traverse le resto et là, aux yeux de tous, littéralement, je me casse la gueule. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Par contre, je suis à terre, çà c’est sûr et certain. Même mes bottines adorées se sont liguées contre moi ce jour-là. Tout le monde m’a vue (sauf mon homme et mon pote!). La grosse claque, en fait.

Je me lève, la tête haute et me dirige aux toilettes. Et là, je réalise que j’étais tellement énervée à cause de cette sale journée merdique, que j’aurais pu tout envoyer valser et tout casser sur mon chemin. Un peu comme Adam Sandler dans Punch-drunk Love ou Justin Theroux dans Mulholland Drive. [Je ne veux pas me la péter avec mes références cinématographiques mais ce sont les deux premiers exemples qui me viennent à l'esprit. ;)]

Cette envie profonde de péter un câble en somme. Et puis, j’ai réalisé une chose. Là, dans ces toilettes lugubres éclairées par un néon hideux. Je suis tombée et je me suis relevée, toute seule. Je suis tombée et je me suis relevée sans l’aide de personne. Cela peut paraître fou et bête à la fois mais je garde cette expérience comme une leçon de vie.

Nous connaissons tous et toutes des journées marquées d’une croix et que l’on ne souhaiterait pour rien au monde revivre. Je pense que le plus important dans tout cela est de réaliser que cela arrive à tout le monde mais aussi et c’est bien là, le plus important, nous pourrons toujours nous en remettre. Certaines blessures prennent plus de temps pour guérir et cicatriser que d’autres; mais, avec un peu de patience et d’indulgence envers nous-même, il est possible d’aller de l’avant et surmonter ces moments pénibles qui font partie de la vie de tous les jours.

Je suis retournée à table avec le sourire. Tout simplement.

** Voilà, c’était un article pas très extraordinaire, mais j’avais envie de partager cela avec vous.. **

Voilà un projet débuté en Octobre et qui suit son bout de chemin. Attention, aujourd’hui, je me dévoile un peu. Et ça risque de paraître niais mais j’avais très envie de partager cela avec vous pour la simple et bonne raison que c’est une initiative positive et qu’elle ne peut pas faire de mal. Peut-être cela vous inspirera pour les jours suivants, peut-être que c’est quelque chose que vous faîtes déjà de votre côté. Quoiqu’il en soit, je continue à croire que cette démarche personnelle n’apporte que du bonheur.

Prenez un joli carnet qui vous apporte gaîté et allégresse. Moi, j’ai craqué pour un fifi mandirac à fleurs ! (Je suis certaine qu’un kakeibo tout beau peut également faire l’affaire .. !)

Tous les jours, au fur et à mesure, notez tous ces petits bonheurs qui enjolivent votre quotidien. Du délicieux chai latte au mec mignon qui vous a souri dans le métro en passant par les compliments reçus. Notez toutes ces pépites qui font voler nos papillons intérieurs mais que l’on oublie souvent en fin de journée à cause de la fatigue et des mauvais moments.

Tous les soirs, relire ces petits bonheurs. C’est ce que j’appelle la beauté de chaque jour. Vous verrez, les nuits où le sommeil tarde à venir, il suffit de remettre en image ces instants de vie et ils se transformeront en doux rêves!

Des photos, du masking tape, une perforatrice: tout est possible.